La Bière au chanvre de cet éco lieu / chanvre à FLEUR et GRAINE

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Production de bière au chanvre : Thibaut, producteur, nous raconte son parcours et son association avec Alexis, maître brasseur.

Thibaut vient de la ville et de l’industrie au départ. Sa reconversion l’a mené dans le Périgord noir, il s’est installé pour faire naître la Ferme du Bois Barrat. Il est devenu maraîcher, apiculteur, organisateur d’événements festifs, cultivateur de champignons et chanvrier. Très engagé sur les questions écologiques, Thibaut développe ses activités selon les principes de la permaculture dans le respect du vivant. Et il cultive maintenant aussi bien le chanvre à graine que le chanvre à fleurs. Une partie de sa production est destinée à la fabrication de bière au chanvre, dont ils ont fait leur spécialité avec Alexis, brasseur auquel il s’est associé depuis quelques mois.

Rencontre avec Thibaut et Alexis, qui se sont associés pour produire de la bière * au chanvre
* l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Thomas B. – Donc, tu es un mec de la ville et de l’industrie au départ.

Thibaut A. – Voilà, c’est ça.

Thomas B. – Ce que je voulais dire, c’est que tu es parti de zéro sur tout ce qui est agricole, permaculture, etc.. ?

Thibaut A. – Oui, tout à fait.

Thomas B. – Tu es un mec de la ville.

Thibaut A. – Je suis un mec de la ville.

Le parcours de Thibaut De l’industrie à la permaculture, puis au chanvre

Thibaut A. – J’ai bossé dans les pires industries de France comme Lubrizol.

Thomas B. – Et du coup, tu es devenu maraîcher, permaculteur, apiculteur. Il y a des ruches.

Thibaut A. – Voilà, tout à fait.

Thomas B. – Chanvrier, bien sûr.

Thibaut A. – Exactement.

Thomas B. – Il y a aussi des champignons qui poussent. Il y a une petite brasserie maintenant.

Thibaut A. – Tout à fait.

Thomas B. – Qui est là depuis quelques mois.

Thibaut A. – Elle est là depuis maintenant six mois à peu près sur la ferme.

Au départ, la Ferme du Bois Barrat était une prairie

T. B. – Nous sommes à la Ferme du Bois Barrat.

T. A. – Voilà, tout à fait, en Dordogne. Périgord noir. Le pays de la truffe, normalement.

T. B. – Yes, on est au milieu de ton potager. Ici, il y a cinq ans, je ne sais plus, quatre ans.

T. A. – Voilà, il y a cinq ans, c’était une prairie. Il n’y avait pas de culture, pas de clôture, pas d’animaux, mis à part ceux qui sont sauvages.

T. B. – Tu as racheté un lieu avec combien de surface ?

T. A. – Il y a deux hectares. J’en cultive environ 3 000 mètres carrés pour une autonomie et les surplus sont vendus sur le marché.

Maraîcher et chanvrier selon les principes de la permaculture sur une ferme multi activités

T. B. – Donc, tu es maraîcher et chanvrier.

T. A. – Voilà, c’est ça. Je suis maraîcher, mais plus sur les principes de la permaculture, dans un but d’avoir une ferme à taille humaine, de ne pas mettre tous ces œufs dans le même panier, comme on dit.

T. B. – Il y a des poules aussi.

T. A. – Voilà, donc La ferme est constituée d’une quinzaine de chèvres, une quinzaine de poules et il y a quatre ruches. Cette année, ça sera pas une année à miel, mais l’année prochaine, ça sera beaucoup plus en action. En attendant, les abeilles, elles ont quand même un rôle de pollinisation. Et depuis que j’ai les abeilles quand même sur le terrain, je vois qu’il y a une meilleure pollinisation. Le potager, ce n’est pas le même. Il y a plus de production, aussi bien sur tout ce qui est maraîcher que sur tout ce qui est surtout fruitier.

Un attachement profond à la qualité du sol et au vivant

T. B. – On est sur un sol vivant. Il n’y a pas de chimie ajoutée indésirable. On n’est que sur des trucs qui sont compostables, bio-compostables, ré assimilables par tout ce qui nous entoure, la nature.

T. A. – Ici, on est sur un sol très dur, très argileux qui craquelle l’été dès qu’il fait chaud. Cette année, on n’est pas trop embêté, mais on n’est pas à l’abri. On a quelques petites pluies, mais on est vraiment pas à l’abri d’avoir une semaine de chaleur et que le sol s’écarte d’un ou deux centimètres. Du coup, moi ici, je n’ai pas d’intrant. Je fais mon foin, je nourris mes chèvres, mes chèvres me font du fumier, je composte ce fumier, je l’étale à l’automne, je le paille, je laisse le travail se faire tout l’hiver, avec l’humidité, les champignons. Et du coup, quand je plante, après, je réétale un peu de fumier autour ou de compost.

T. B. – Tu as vraiment, en cinq ans, carrément amélioré le sol, déjà.

T. A. – Tout à fait. Et puis là, avec la brasserie, du coup, on a toutes les drèches. Pour l’instant, on ne recycle pas, on ne valorise pas les drèches pour l’alimentaire. Il nous sert à nourrir le sol, mais on a des idées pour valoriser la drèche aussi.

T. B. – Sous forme de petits gâteaux apéro.

T. A. – Voilà, exactement. Sous forme de petits gâteaux apéro. On va faire un test demain. Demain, il y a un concert sur la ferme. Du coup, on va en profiter pour se faire une petite recette et puis proposer ça aux gens qui viennent.

T. B. – Demain soir ?

T. A. – Oui.

T. B. – Génial, excellent !

Le choix de deux modes de culture différents : le chanvre à fleur et le chanvre à graine

T. B. – Et toi, du coup, tu fais partie de ceux qui font, et du chanvre à fleur, et du chanvre à graine. On a vu tes deux parcelles.

T. A. – Voilà.

T. B. – Donc, tu souhaites te diversifier avec tout ça, j’imagine ?

T. A. – Oui. Donc, j’ai une parcelle à graines. Cette année, j’ai commencé petit parce que il vaut mieux voir petit, il vaut mieux voir doucement et sûrement et faire la qualité. C’est ma vision des choses.

T. B. – Tu m’en as parlé tout à l’heure en préparant l’interview, dans les coulisses, tu me disais que tu préférais avoir petit, mais très bon, pour avoir aussi les bons clients qui vont avec, qui apprécient une vraie qualité, plutôt que de faire de la masse pour n’importe qui. C’était un truc comme ça.

T. A. – C’est un peu ma vision des choses, c’est que pour moi, si on fait des plus petites quantités, mais après, c’est seulement moi qui vois les choses comme ça, je préfère faire des petites quantités, mais de qualité, plutôt que de faire des grandes quantités et avec une qualité que je maîtriserais moins. C’est en relation avec la clientèle, parce que j’ai des clients en plus de qualité, plutôt qu’une quantité de clients que je connais pas, avec qui j’ai pas eu l’occasion de dialoguer, etc. Ça le fait beaucoup moins.

T. B. – C’est ça, tu es dans l’échange, le lien, tu passes du temps avec eux.

T. A. – Exactement.

T. B. – C’est aussi un mode de vie, on peut dire ?

T. A. – Tout à fait, c’est le contact, le lien entre les uns les autres. Pour moi, c’est quelque chose qui prime dans nos campagnes.

A la découverte des produits de la Ferme de Bois Barrat, dont la bière au chanvre avec la microbrasserie O’Chanvre

T. A. – Salut !

T. B. – Salut ! Il y a ici tous vos produits. Un petit truc un peu large, et hop hop hop, et puis on arrive sur farine de noix, mélisse citronnée, cèpes séchés, sarriette, romarin, girolles. Il y a encore des pleurotes cultivées à la ferme derrière et du bon miel parce que vous avez pas mal de casquettes à vous deux. Et vous avez aussi des super bières au chanvre, quatre ici.

T. A. – La Rude Boys, un malt à un houblon, au chanvre.

T. B. – D’accord. C’est une blonde ?

T. A. – Une blonde.

T. B. – Ok.

T. A. – 4 degrés, légère.

T. B. – 4 degrés, légère.

T. A. – Après, nous avons la Wid bier. Du coup, orge et blé malté. Houblon et chanvre, évidemment. 5 degrés.

T. B. – Ok.

T. A. – Ensuite, il y a la Ragga Dubbel. Recette belge, un peu plus… Un peu plus « bière », on va dire, un peu plus forte, 6 degrés.

T. B. – Ambrée.

T. A. – Ambrée, malt torréfié, chanvre.

T. B. – Yes. Et il y a encore la Pop Hop.

A. – Une petite pépite de la brasserie.

T. B. – On ne donnera pas la recette secrète.

T. A. – Non, évidemment. On est sur une bière blanche à la verveine citronnée et au chanvre.

A. – Cinq degrés, légère. Pas pour les enfants.

bière au chanvre de la Ferme de Bois Barrat
Les produits de la Ferme du Bois Barrat, dont les bières* au chanvre
* l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Un projet en fort développement dans la bière au chanvre

T. A. – Voilà, une grosse partie du chanvre qui est cultivée sur la ferme, des fleurs en tout cas, part sur la bière, la production de bière au chanvre.

T. B. – Là, vous avez un projet de sortir toute une série de sortes de bière au chanvre.

T. A. – Voilà, c’est ça. Là, on a actuellement une bière blonde, deux blanches et une ambrée. On a des recettes qui sont en cours de fabrication, de quoi sortir les goûts qui nous parlent bien.

T. B. – Et apparemment, ça marche plutôt bien.

La commercialisation sur les marchés de leur bière au chanvre, en bars et en superettes locales

T. A. – Ça marche plutôt bien, oui. On a une belle clientèle, on se déplace sur pas mal de marchés, pas mal d’événements et tout ça.

T. B. – Vous avez quelques petits points de vente ?

T. A. – Voilà, on a quelques points de vente, des bars en ville. On a aussi des Proxi et des Spar, des petites supérettes où je n’aurais pensé qu’ils auraient pris nos produits. Et en fait, si.

T. B. – La petite seconde du coq.

T. A. – C’était le coq.

T. B. – Il se réveille à 18h30.

T. A. – Exactement.

T. B. – Les saisons, les coqs, c’est le bordel en ce moment.

T. A. – Oui, c’est ça.

T. B. – La brasserie a été inaugurée il y a deux mois, trois mois ?

T. A. – La brasserie a été inaugurée le 15 avril sur la ferme.

T. B. – Ton associé, qui est brasseur, avait une autre aventure de brasseur ailleurs, mais ça lui coûtait trop cher avec le loyer, le machin.

T. A. – Voilà, c’est ça. Il a lancé ça en ville et les charges étaient trop importantes pour réussir à faire vivre la brasserie, été comme hiver, parce qu’on est quand même sur une production saisonnière. C’est pour ça que c’est important d’avoir des points de vente dans des petites supérettes locales, parce que ça nous permet d’avoir un visu toute l’année et une vente toute l’année de nos produits.

La visite de la brasserie avec les étapes de fabrication de la bière au chanvre

T. B. – Ok, donc là, on est avec de la verveine citronnée, avec Alexis.

A. – Salut.

T. B. – Le maître-brasseur.

A. – Tout de suite.

T. B. – Et la bière au chanvre, donc la voilà… On épluche un peu tout ça.

A. – Et là, on va mettre un premier paquet de chanvre.

T. B. – Un bon sachet d’infusion. Ça, c’est le chanvre.

A. – C’est le chanvre.

T. B. – Yes.

Un peu plus sur le parcours de Thibaut et sur son attachement à la question écologique au cœur de son activité.

T. B. – On va reparler de la question écologique qui est très importante pour toi.

T. A. – Tout à fait.

T. B. – Elle est au cœur de tout ça.

T. A. – Exactement.

T. B. – Mais avant ça, dis-moi un peu d’où tu viens, ton parcours avant d’arriver ici à tout ça.

T. A. – Mon parcours, déjà quand j’étais petit, j’ai toujours eu la chance d’avoir quand même un jardin, etc, d’élever mes de mes poules et de faire un jardin avec mes parents. Tout simplement, j’ai fait un BEP bac pro et BTS en maintenance industrielle. J’ai bossé dans les pires industries de France comme Lubrizol.

T. B. – Lubrizol, cette usine qui a explosé la ville de Rouen il y a deux, trois ans, un peu plus.

T. A. – Il y a trois ans, à peu près. Il y a quatre ans même.

T. B. – Les images étaient hyper impressionnantes. Un bordel monstrueux. Polluée jusqu’à l’os.

T. A. – Le soleil n’arrivait même plus à passer à travers le nuage.

T. B. – Tu as bossé là-bas avant tout ça ?

T. A. – Voilà, j’ai bossé là-bas en sous-traitance, mais j’y ai bossé. J’ai bossé beaucoup dans le domaine papetier aussi, qui est un domaine de papier recyclé, mais on en est relativement loin quand même. Loin de l’écologie.

T. B. – D’un papier vertueux, clean, clean, clean.

T. A. – Voilà, c’est ça.

T. A. – Ce n’est pas ça qui m’a…

La quête d’une activité plus vertueuse et plus proche de la nature

T. B. – Il te manquait quelque chose.

T. A. – Voilà, il me manquait quelque chose, un peu de verdure.

T. B. – Retrouver du sens et de la nature.

T. A. – Voilà, c’est çà ?

T. B. – Tu es parti de zéro pour ça ?

T. A. – Je suis parti de zéro. J’ai un peu travaillé toute ma vie. Quand j’étais jeune, j’ai été jusqu’à avoir trois boulots en même temps, dans un but, un jour, d’acheter et de poser mes valises à un endroit, qui est cet endroit-là.

T. B. – Ce que je voulais dire, c’est que tu es parti de zéro sur tout ce qui est agricole, perma, autonomie.

T. A. – Oui, tout à fait.

T. B. – Tu es un mec de la ville.

T. A. – Je suis un mec de la ville, même si j’ai eu l’occasion d’avoir toujours un jardin et tout ça avant. Mais je suis plus de la ville, on va dire, que vraiment de la campagne.

La construction d’un réseau de collaboration et d’entraide

T. B. – Il y a aussi une histoire de collectif parce qu’il y a plein de gens en réseau, ici. Il y a des événements

T. A. – On a un gros réseau. Il y a des potes un peu partout qui sont ou artisans ou paysans. Et régulièrement, sur des gros chantiers, il y a beaucoup d’entraide. On organise aussi des événements un peu chacun de notre côté pour faire connaître nos lieux et aussi pour rassembler toute cette population à discuter d’autres sujets, de tout ça.

T. B. – Donc, il y a des soirées, jam sessions, concert.

T. A. –Tout à fait.

T. B. – Etc, à la ferme. Et tu peux comme ça avoir 150 personnes et plus.

T. A. – Ici, on peut recevoir à peu près 150, 200 personnes. On est un peu sur une année test, mais qui commence plutôt pas mal. On va essayer l’année prochaine de faire un peu plus guinguette, de faire un peu plus d’événements dans un but de recevoir d’autant plus de personnes régulièrement.

Un développement progressif sans avoir recours au crédit

T. B. – Tu me disais que tu cherchais pas forcément à faire beaucoup d’argent comme ça, direct, maintenant, tout de suite ou très vite, que où tu avais plutôt une idée de grandir pas à pas, en gros. Tu peux nous en dire un petit mot ?

T. A. – Moi, j’ai une vision des choses, c’est que personnellement, j’ai pas envie de vivre à crédit. Donc, je gère une partie de l’argent où quand je fais de l’argent sur une saison. Il y a une partie de l’argent qui est réinvestie pour des nouveaux projets et une partie de l’argent qui sert aux charges de l’année.

T. B. – Mais en gros, tu réinvestis dans le projet pour continuer à développer tout ça ?

T. A. – Exactement, oui.

T. B. – Et surtout, comme tu dis, tu n’as aucun crédit sur le dos ?

T. A. – Voilà.

T. A. – C’est ça.

T. B. – Zéro dettes.

T. A. – Zéro dettes, zéro crédit.

Un chiffre d’affaire déjà encourageant grâce à la bière au chanvre

T. B. – Et du coup, tu me disais que vous étiez arrivés à peu près à quel chiffre d’affaires sur la bière, à peu près ?

T. A. – Quand on fait des événements à 150, 200 personnes, on arrive vite à des soirées à 1 000 €.

T. B. – Et tu me disais que vous en étiez à peu près à 1 000 € par mois de chiffre d’affaires sur les derniers mois ?

T. A. – Oui, c’est à peu près ça.

T. B. – Sur juste la bière ?

T. A. – Juste sur la bière, oui.

Des idées de projets dans la construction et l’accueil du public

T. B. – On dit un mot sur tes perspectives dans les deux, trois ans qui viennent. Comment ça va évoluer pour toi, tout ça ?

T. A. – L’évolution, je pense, l’année prochaine, serait de rajouter un champ de chanvre à fibre, parce que je fais beaucoup de constructions écologiques, et j’ai pas mal de potentiels clients dans ce domaine-là. Moi-même, je fais pas mal de constructions écologiques aussi, beaucoup en terre-paille, mais la chaux-chanvre est hyper intéressant. J’ai aussi le projet de faire quelques kerterres et tout ça.

T. B. – Pour faire de l’accueil ?

T. A. – Pour faire de l’accueil.

T. B. – Location ?

T. A. – Voilà, de la location, faire un petit camping à la ferme pour voir aux gens ce qui est possible de faire avec des moyens qui sont pas conséquents.

T. B. – Très bien.

T. A. – L’année prochaine, mon projet, ça serait de faire un hectare de chanvre à fibre et doubler pour les graines si cette année, ça se passe bien.

T. B. – Sachant que tu as plein de partenaires qui sont OK pour te suivre.

T. A. – C’est assez génial. Dans nos coins, en tout cas, il y a plein d’endroits comme ça en France. Quand les anciens, ils voient qu’on envoie, ils nous donnent les possibilités d’eux.

T. B. – Ils ont vu que tu te bougeais les tripes.

T. A. – Voilà, c’est ça.

T. B. – Ils ont dit: Tiens, celui-là, c’est un bon. Et du coup, ça a élargi ton réseau grave.

T. A. – Tout à fait, oui.

T. B. – Et du coup, tu as plein de gens sur lesquels tu peux compter.

T. A. – Exactement.

Le choix de se former via Chanvre Légal Pro pour sécuriser son activité

T. B. – Toi, tu fais partie des gens qui avaient déjà une expérience avant de nous rejoindre chez Chanvre Légal Pro. Tu avais déjà quelques ventes en test ou produits tests par-ci, par-là. Et j’avais envie de te demander, pourquoi est-ce que tu nous as rejoint ? Pourquoi est-ce que tu as eu besoin de nous ?

T. A. – J’ai eu besoin de Chanvre Légal Pro, c’est pour vraiment le côté juridique qui évolue énormément tout le temps. C’est le côté où j’ai besoin d’être rassuré parce que personnellement, je ne suis pas tout le temps sur les informations, sur tout ça, qui sont des informations assez spécifiques aussi. Grâce à Chanvre Légal Pro, quand on a une question, on a vite une réponse. Il y a un groupe assez intéressant d’échanges. On ne se sent pas tout seul au fin fond de notre campagne avec nos pieds de chanvre. C’est vraiment un gros réseau avec une dynamique. S’il y a pas de réponse sur le groupe, il y a Thomas qui contacte des experts et tout, d’autres personnes du réseau pour avoir une réponse. Ça, c’est assez intéressant.

T. B. – Tu voulais surtout sécuriser ton projet.

T. A. – Sécuriser mon projet, oui.

T. B. – Tu nous as rejoints il y a six, huit mois à peu près ?

T. A. – Oui, six, huit mois à peu près.

T. B. – Est-ce que tu es content de l’avoir fait ?

T. A. – Oui, je suis assez content de l’avoir fait parce que ça me tranquillise vraiment sur le projet.

Un besoin d’expertise et d’échanges

T. A. – Avec les live d’experts, etc. On a des gens hyper calés devant nous. Des experts, des professionnels en la matière, des gens très spécialisés dans quelque chose. Moi, c’est vrai que je fais beaucoup de choses, mais je n’ai pas vraiment une spécialité où je suis à 100% là-dessus. Et d’avoir des professionnels comme ça devant nous, c’est hyper intéressant.

T. B. – Tu recommanderais le programme à d’autres personnes qui cherchent un peu, qui ne savent pas trop comment faire ?

T. A. – Bien sûr, parce que comme on dit, c’est un groupe Facebook qui bouge à fond. Oui, c’est hyper intéressant.

T. B. – Écoute, génial Thibault. Je te remercie. Longue vie à la Ferme du Bois Barrat.

T. A. – Voilà, c’est ça.

T. B. – Et à suivre. Vous retrouvez les liens dans la description.

T. A. – Longue vie à la brasserie et au chanvre.

T. B. – Pas mal ces petits ateliers.

T. A. – On s’amuse bien. Il y a toujours des trucs à faire.

T. B. – C’est chouette.

Pour aller plus loin

Si vous avez apprécié cet article / vidéo ou si l’aventure de Thibaut, maraîcher et chanvrier en Dordogne, qui s’est lancé dans un projet de bière au chanvre avec Alexis, brasseur, vous inspire, et que vous aimeriez en savoir plus sur notre programme Chanvre Légal Pro, alors rejoignez-nous sans tarder.

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