Un vrai expert du chanvre sur sol vivant, Geoffrey incarne une passion profonde et un savoir-faire unique dans l’agroécologie régénérative. Après un parcours international dans le domaine de la biologie et de l’écologie, il a su allier ses connaissances scientifiques à son amour pour les plantes, en particulier le chanvre sur sol vivant. À la tête de la ferme Margéo et de son projet Terpz en Herbe, il teste, expérimente et produit dans le respect des principes du sol vivant, afin de maximiser la qualité et la durabilité de ses cultures. Son premier test de culture en France est un franc succès. Avec des résultats hors du commun sur à peine 70 m2 de culture.
Thomas B. – Tu es diplômé d’agroécologie régénérative subtropicale, on va en parler. Tu es spécialiste de la fleur de chanvre, de tout ce qui est génétique, variétés, terpènes. Tu es fan de sol vivant, de thé de compost, etc…
Tu es en train de t’organiser pour faire la vente de tes produits en France, que tu as produit en France, mais depuis le Mexique, où tu t’en vas dans quelques semaines. Tu t’es formé en Californie, entre autres, sur la cannabiculture. Et tu as déjà été chef d’exploitation, qui a donné une récolte de 750 kg de fleurs séchées.
Et ta maîtrise du sujet me pose question, je me dis pourquoi un gars comme toi, avec un profil comme le tien, a ressenti le besoin de rejoindre Chanvre Légal Pro un jour ?
Salut Geoffrey, merci de nous accueillir.
Le parcours de Geoffrey
De la biologie à l’agroécologie régénérative
Geoffrey – Salut Thomas, on est chez Terpz en Herbe et la ferme Margéo, une mini-exploitation familiale qu’on a reprise cette année pour tester sur plusieurs choses, dont le chanvre sur sol vivant, des plantes aromatiques et des champignons.
Thomas B. – Yes, et t’as fait un test sur une toute petite surface, on va en reparler, qui est plutôt concluant du coup.
Geoffrey – C’est ça, on est partis sur vraiment les plus petites surfaces qu’on avait, c’est-à-dire un peu moins de 70 mètres carrés.
Thomas B. – Et on va vous parler du coup des résultats que ça a donnés dans cette vidéo. Alors toi Geoffrey, t’as quel parcours avant d’arriver à la plante ? Par quoi t’as commencé en fait au début ? Qu’est-ce qui t’a mené vers le chanvre ?
Geoffrey – Alors moi depuis mon adolescence, j’ai été passionné par le monde végétal, notamment par la lecture d’un livre qui s’appelle L’Éloge de la plante, de Francis Allais, qui est un botaniste qui a étudié les plantes tropicales au sommet des forêts tropicales.
Thomas B. – C’est le mec du radeau des cimes, c’est ça ?
Les voyages et expériences internationales
Geoffrey – C’est ça, et suite à la lecture de ce bouquin, j’ai décidé de rentrer en fac de biologie et d’écologie, dans lequel j’ai pu mener des études assez poussées de botanique. Par la suite, je me suis spécialisé en écologie des plantes tropicales, ce qui m’a mené à voyager pas mal. Je suis parti à Bruxelles, à Paris, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, pour étudier divers systèmes agro-forestiers.
Thomas B. – Puis au Mexique plus tard, et puis en Californie encore, t’as un globe trotter on peut dire.
Geoffrey – Voilà, aujourd’hui avec ma compagne, on a un petit projet au Mexique. Une ferme-école sur 5 hectares.
Thomas B. – Que vous avez déjà acquis
Geoffrey – On a déjà acquis et on est au tout début, mais on aimerait mettre en place des systèmes, des éco-technologies pour promouvoir des solutions low-tech et locales et durables.
Thomas B. – Pour la résilience des communautés locales, c’est ça ?
Geoffrey – Voilà, pour la résilience des communautés locales et des écosystèmes sur place aussi.
Thomas B. – Alors il y a plein de trucs super intéressants là-dedans, je pense qu’on va en reparler dans un instant.
Mais toi voilà, t’as une formation un peu internationale on peut dire. T’es donc diplômé d’agro-écologie régénérative. Et ça t’a mené jusqu’en Californie où t’as commencé à faire les saisons dans les fermes de cannelliculture.
De la saison agricole à la responsabilité de culture
Geoffrey – Exactement, en 2016 je suis parti dans les fermes outre-Atlantique pour voir un petit peu ce qu’il s’y passait. J’ai commencé à travailler en tant que saisonnier agricole là-bas, on faisait de la manucure. C’était des petites missions de 2-3 semaines qu’on pouvait répéter sur 2-3 mois.
En 2019, on m’a proposé un boulot de responsable de culture.
Thomas B. – D’accord, parce que t’as bien progressé du coup j’imagine.
Geoffrey – Du coup là j’ai pu bien mettre la main à la pâte.
Je me suis vraiment formé en sol vivant à partir de là.
Thomas B. – On va parler de sol vivant dans un instant aussi, mais est-ce que tu peux nous décrire ce poste de responsable de culture sur quel type d’exploitation ? Qu’est-ce qui s’est passé, les résultats que t’as eu déjà avec ça ? Parce que c’est assez impressionnant et tout le monde ne te connaît pas.
Geoffrey – Oui, on est parti sur une exploitation de 5000m².
Donc il y avait 10 serres de 240m² plus un espace de 2500m².
Thomas B. – 10 serres et un espace extérieur, c’est ça du coup ?
Geoffrey – C’est ça. De la graine à la vente, on a réussi à produire 750kg de fleurs sèches.
Thomas B. – 750kg, c’est énorme. Avec une belle équipe j’imagine ?
Geoffrey – Avec une belle équipe au moment de la récolte et de la manucure qui nous a duré à peu près 3 mois.
Thomas B. – Combien vous étiez pour ça ?
Geoffrey – On était une douzaine.
Thomas B. – Une douzaine de personnes, waouh.
Geoffrey – Non-stop pendant 3 mois et demi.
Thomas B. – Donc sacré parcours, tout ça t’a permis de te former au top du top de ce qui se fait actuellement.
Geoffrey – Ouais, sur les fleurs en général et sur la culture en sol vivant plus particulièrement.
Le sol vivant
Qu’est-ce que le sol vivant ?
Thomas B. – Alors justement, le sol vivant, qu’est-ce que toi dans ta spécialité, tu entends par là ?
Geoffrey – Ce que j’entends par sol vivant au final, c’est maximiser l’expression des terpènes dans nos fleurs grâce à ce qui se passe dans le sol. Donc en fait, c’est en introduisant des populations microbiennes, des bactéries et des champignons dans notre sol qu’on va favoriser certaines interactions avec les racines des plantes.
Thomas B. –Ok, du coup si je te suis bien, la richesse d’un sol idéale en fait pour la plante, c’est pas que les apports minéraux et chimiques que tu peux avoir, les éléments chimiques dont la plante a besoin, c’est aussi une population vivante ?
Geoffrey – Exactement, parce qu’en fait les populations vivantes de bactéries et de champignons vont synthétiser les nutriments nécessaires à la plante. Mais en plus elles vont créer des interactions spécifiques avec les racines des plantes. Et c’est ces interactions spécifiques qui vont faire en sorte qu’on va pouvoir développer dans les trichomes certains cannabinoïdes, certains terpènes et même des composés organosulfurés par exemple.
Donc toute cette complexité au niveau du sol va permettre différentes saveurs et profils terpéniques dans nos fleurs.
Thomas B. – Et donc tu peux aller bien plus loin avec un sol vraiment équilibré par rapport à ça ?
Geoffrey – En sol vivant on arrive à pousser les profils terpéniques bien plus haut que dans des sols classiques normalement.
L’importance de l’équilibre du sol pour la résistance des plantes
Thomas B. – Et je crois que tu me disais qu’en plus quand c’était bien équilibré, bien préparé tout ça, donc tu as une recette j’imagine pour préparer tes sols, ça permet aux plantes d’être plus résistantes à certains…
Geoffrey – Moi j’ai fait la démarche cette année d’investir beaucoup dans mon sol, de recréer un sol. Et donc par là, en recréant ce sol et en apportant des populations microbiennes, on arrive à favoriser des résistances qui sont assez importantes.
Thomas B. – Par rapport à quel genre de problème par exemple ?
Geoffrey – Et bien par exemple le gros problème aujourd’hui qu’on a dans la culture de chanvre à fleurs, c’est la moisissure. Ok, le botrytis. Et par exemple le sol vivant permet de réguler un petit peu ces populations pathogènes et de favoriser aussi la résistance et la résilience des plantes.
Le projet au Mexique et diversification des productions
Un projet au Mexique : ferme-école et développement durable
Thomas B. – Du coup tu as eu des beaux résultats sur ta petite expérimentation de 70 m² cette année, puisque tu maîtrises plutôt bien tout ça. Avant d’aborder ton projet actuel et telle qu’il est, ce que tu as réussi à faire cette année, est-ce que tu peux nous en parler un peu plus de ton projet à moyen et long terme ? Je crois que tu as un projet au Mexique, une ferme-école.
Tu as aussi un projet de diversifier tes productions. Il y a du champignon, il y a de l’aquaculture, du chanvre sur sol vivant aussi. Qu’est-ce que tu peux nous dire un petit peu là-dessus ?
Geoffrey – Le projet ici de Terpz en Herbe et de la ferme Margeo, c’est de financer un petit peu plus le développement du projet au Mexique, qui serait une ferme-école pour promouvoir la biodiversité, la conservation et l’autonomie alimentaire des gens.
On aimerait mettre en place un lac collinaire pour pouvoir, par la suite, redistribuer cette eau dans les différents systèmes qu’on aurait besoin.
Thomas B. – L’eau est un enjeu important à mesure que la sécheresse progresse avec le réchauffement climatique, c’est ça ?
Geoffrey – Exactement.
Le démarrage de la production chanvre sur sol vivant en France
L’aquaculture comme solution locale
Thomas B. – Tu as aussi parler d’une histoire d’aquaculture.
Geoffrey – L’idée de ces bassins d’aquaculture, ce serait de pouvoir les reproduire à des petites échelles pour les communautés locales et montrer qu’elles peuvent subvenir aux besoins qu’elles ont de protéines marines par des petits bassins de culture familiales, personnelles.
Thomas B. – Yes. Donc, grosse ambition sur le moyen-long terme, en lien avec le territoire et tout ça, ça serait intéressant justement d’avoir des news par la suite.
Chanvre sur sol vivant : Projet actuel de Terpz en Herbe et la ferme Margeo
Thomas B. – Et du coup, ton projet actuel maintenant, t’en es où par rapport à tout ça ? Donc, t’es en France sur 70 mètres carrés, il y a déjà du champignon qui pousse un peu partout pour comestible, c’est ça ?
Geoffrey – Oui.
Thomas B. – On n’en a pas trop parlé d’ailleurs, si tu peux nous le dire.
Geoffrey – Oui, on a lancé aussi une petite phase test sur du champignon, donc sur du pleurot, du shiitake, du lion’s mane, du chestnut, du king trumpet.
Thomas B. – Le lion’s mane, il a des propriétés assez incroyables.
Geoffrey – Oui, c’est un petit peu le nouveau champignon à la mode dans les boutiques et dans le réseau bien-être. En fait, il a des propriétés qui peuvent régénérer certaines cellules neuronales.
Thomas B. – Waouh ! T’as d’autres spécificités de champignons, des trucs peu connus comme ça ?
Geoffrey – Tous les champignons que je cultive, ils ont des propriétés médicinales et ils ont aussi beaucoup de saveurs et ils ont un intérêt pour les restaurants gastronomiques, par exemple.
Chanvre sur sol vivant : résultats et produits
Premiers résultats sur le chanvre sur sol vivant
Thomas B. – Ok. Revenons au chanvre et en particulier au chanvre sur sol vivant. Tu as cultivé sur cette première année test en France sur 70 mètres carrés, sur sol vivant, préparé, dans lequel t’as pas mal investi parce que tu voulais vraiment leur donner le meilleur sol, la meilleure alimentation du coup possible. Qu’est-ce que ça a donné ? T’en es où par rapport à ça ? Ou qu’est-ce que tu proposes comme produit du coup maintenant ?
Geoffrey – Donc j’ai même pu faire une première récolte fin juillet grâce à des techniques que j’avais apprises à Outre-Atlantique.
T – Ouais, t’as quelques techniques de sioux de derrière les fagots. Ça te permet de récolter à un mois et demi plus tôt ?
G – Oui, grâce à un système d’occultation de lumière, au final, j’arrive à avoir une récolte un petit peu plus précoce. Donc j’ai réussi à produire un kilo fin juillet et cette production, j’ai réussi à la valoriser à 4000 euros.
T – Plutôt joli pour une démarche, c’est le tout début de tes ventes, n’est ce pas?
G – C’est le tout début de mes ventes, exactement.
Une qualité de produit supérieure
T – Ouais, donc t’as vraiment démarré de zéro, là, il y a quelques mois. Ça fait 4 mois que t’as commencé les ventes, maintenant, parce qu’on est un peu en hiver, là, au moment du tournage. Du coup, t’as obtenu des fleurs de très bonne qualité au niveau que tu souhaitais par rapport à, justement, l’optimisation du sol vivant et tout ça.
G – C’est vrai que pour une première année, je voulais me faire un petit peu une idée sur les variétés, sur les résistances, sur ce que j’aime bien, ce qui plaît au client aussi. Mais aujourd’hui, je suis quand même assez content, j’ai vraiment des profils terpéniques différents.
T – Oui, oui, et tu te positionnes, enfin, il faut le dire, puisque c’est vrai, tu vois, clairement au-dessus du lot en termes de qualité de ce qui est produit en France en moyenne, quoi, aujourd’hui.
G – Aujourd’hui, c’était un petit peu mon… C’était mon objectif, c’était vraiment essayer de percer un petit peu dans la fleur et d’essayer de sortir du lot. Et donc, j’avais vu que le marché pouvait être intéressant si on sortait vraiment une qualité intéressante. C’est ce que j’ai réussi à faire.
Au final, j’ai réussi à valoriser mon premier kilo à 4000 euros, ce qui a été vraiment déjà quelque chose qui m’a réconforté dans mes débuts. Et donc, avec mes 5 kilos en plus de production qui arrivent en extérieur, je pense pouvoir mettre en place un petit revenu décent pour une première année test.
Les produits proposés actuellement
T – Donc ici, on a tous tes produits que tu proposes actuellement.
Alors, qu’est-ce qu’on a ? On a pas mal de jolies choses ici.
G – Alors là, on a les plantes aromatiques qui sont utilisées en tisane.
T – Que tu produis ici aussi ?
G – Exactement, tout est produit ici sur place, à la main.
T – OK, donc tu vas mélanger pour faire des tisanes de chanvre aussi ?
G – Exactement, on a déjà quelques préparations en mélange ici.
T – Des préparations en cours, OK, très bien.
G – On a des petits champignons comestibles, on a du king trumpet, du lion’s mane, du chestnut.
T – Le fameux lion’s mane. Et ça, tu en produis déjà des kilos et des kilos ?
G – Oui, c’est encore en phase de test, mais il y a déjà quelques productions.
T – C’est impressionnant. Et puis, tu as quelques-unes de tes belles fleurs. Là, tu as quelques-unes des variétés. On n’a pas pu toutes les mettre parce que tu en as plus d’une dizaine. C’est, yes, ça a l’air très, très joli.
G – Oui, donc sur chaque variété, on a vraiment des profils terpéniques un petit peu différents. C’est toujours une petite expérience olfactive et gustative au moment de l’ouverture.
T – OK.
Chanvre sur sol vivant : Retours clients et perspectives de développement
Premiers retours clients
T – Un des signes qui montre que ton test est vraiment réussi, c’est les premiers retours clients que tu as déjà obtenus.
G – Depuis le début, depuis les premières ventes et les premiers démarchages, j’ai réussi à satisfaire un client.
Tout le monde était un petit peu impressionné. Et donc, ça m’a permis d’avoir plusieurs points de vente assez rapidement, dont des demandes, dont chaque semaine des CBD Shop qui me rappellent pour essayer d’en avoir un petit peu plus.
T – Mais tu as des beaux produits qui arrivent aussi maintenant.
G – Exactement, avec la récolte extérieure qui arrive, j’ai des super produits aussi.
T – Oui,oui, génial. Les retours clients, j’imagine que ça doit te… Je ne sais pas, ça te rassure, ça te fait du bien par rapport au futur potentiel de débouchés.
G – Carrément, c’est vraiment quelque chose qui m’a conforté et qui me dit qu’on peut aller dans ce sens-là sur quelques années sans problème, voire doubler, voire tripler la production sans problème et pouvoir avoir un petit revenu un peu plus conséquent.
T – Alors, pour résumer aujourd’hui, tu proposes des fleurs d’une dizaine de variétés, on va dire. Quoi d’autre ? C’est quoi tes produits et peut-être Sergis aussi ?
G – J’ai des plantes aromatiques que je transforme en tisane. Tisane et CBD. Et j’ai aussi des champignons comestibles.
T – Et on me dit dans l’oreillette que tu fais un petit peu de conseils aussi.
G – Grâce à nos échanges avec Change Légal Pro, j’ai réussi à me positionner un petit peu.
T – On a fait un super live d’experts sur les terpènes, ta spécialité. Et je crois que ça a bien plu à tout le monde.
Chanvre sur sol vivant : Les terpènes
T – D’ailleurs, les terpènes, c’est… Peut-être qu’en une minute, c’est quoi les terpènes ? Ça sert à quoi ? Pourquoi cette passion sur les terpènes ?
G – Les terpènes, c’est un petit peu les huiles essentielles des plantes. Les terpènes, aujourd’hui, on se rend compte qu’ils ont toutes les propriétés et les bienfaits qu’on peut attribuer aux huiles essentielles au final. Et on se rend compte aussi qu’ils ont eu des effets en synergie avec les cannabinoïdes.
Avec le CBD, avec le CBN, avec le CBG.
T – Ce sont aussi des principes actifs.
G – Ils sont aussi des principes actifs au final.
T – Mais c’est plus facile de travailler avec parce qu’il n’y a pas de problème de dépassement de taux et compagnie. C’est quand même un truc intéressant aussi ça.
G – Les terpènes sont très intéressants et surtout au niveau gustatif et olfactif. Ce qui a vraiment été mon dada dans lequel j’ai toujours aimé travailler, notamment avec le chanvre et plus encore, le chanvre sur sol vivant, c’est l’expérience gustative qu’elle peut nous procurer plus l’effet qu’on pourrait avoir au-delà.
T – Tout ça toujours dans le cadre légal, bien évidemment. Mais on est dans le monde de l’olfactif, effectivement. C’est toutes les saveurs, etc., les parfums et c’est assez…
G – Et c’est pour ça que le sol vivant nous permet un petit peu de maximiser l’expression de nos terpènes par rapport à un sol un peu plus classique, par exemple.
Chanvre sur sol vivant : Chiffre d’affaires et perspectives
T – Génial ! Donc, tu as ta première production, tes premiers clients qui sont ravis, qui t’en demandent. Tu as commencé tes ventes il y a à peu près 4 mois.
Où est-ce que tu en es là sur tes ventes, juste pour reprendre dans l’ensemble ?
G – Eh bien, pour l’instant, mon chiffre d’affaires s’élève à 7000 euros sur les 4 premiers mois. Et du coup, j’ai pu valoriser mon premier kilo à 4000. J’ai fait un petit peu de conseils et puis j’ai réussi à faire un petit peu de commerce avec le monde du CBD et notamment avec un nombre de Chanvre Légal Pro.
On a fait un petit partenariat.
T – Excellent ! Et tu es presque déjà à 2000 euros de chiffre d’affaires par mois. Et puis, c’est que le début, puisqu’il y en a encore sous le capot, j’ai envie de dire.
Tu as une idée de tes perspectives de chiffre d’affaires sur, justement, cette première saison, tout compris quand on aura vendu le reste de ton stock ?
G – Eh bien, si on restait dans une fourchette basse avec mes 5 kilos en plus de production en fleurs brutes qui me restent, on pourrait valoriser ça pratiquement jusqu’à 20 000 euros dans une fourchette basse.
T – Dans une fourchette basse, ça serait 20 000 euros de stock là encore
G – Oui. Et dans une fourchette haute, 35 000.
Si on était vraiment bon, on pourrait se pousser le plus possible.
T – Alors, ça va dépendre de tes clients, desquels et de quelques choix aussi de comment valoriser ceci ou cela, je pense ?
G – Exactement. Comme je vous le disais, avec mon double projet en parallèle au Mexique, je vais avoir une petite logistique en hiver qui va faire que je vais devoir envoyer mes produits depuis l’étranger.
Logistique et projets à long terme
T – Ah ça, c’est incroyable parce que quand tu m’as dit ça, je me suis dit mais merde, comment il va faire ? Il vient de produire sa production et tout, elle est prête et il s’en va au Mexique, alors comment est-ce que tu résous ce problème-là ?
G – Non, là c’est une petite aide familiale et une petite logistique interne qui va mettre en place tout ça, mais ça va être doucement.
T – Donc tu as quelqu’un de ta famille qui va s’occuper des ventes pendant que tu n’es pas là et tu piloteras tout ça à distance de là-bas, c’est ça à peu près.
Pourquoi rejoindre Chanvre Légal Pro pour quelqu’un avec l’expérience de Geoffrey ?
Besoin de soutien administratif et juridique
T – Alors, il y a une question qui me gratouille un peu depuis tout à l’heure en discutant avec toi parce que tu as quand même un sacré bagage depuis un bon moment, tu t’es formé depuis longtemps à tout ça et ta maîtrise du sujet me pose question, je me dis mais pourquoi est-ce qu’un gars comme toi, avec un profil comme le tien, a ressenti le besoin de rejoindre Chanvre Légal Pro un jour ?
G – Oui, Chanvre Légal Pro c’est venu à moi parce que j’avais quand même le besoin d’essayer de me positionner par rapport à tout ce qui est juridique, administratif et donc comment monter une entreprise, comment monter un dossier béton pour aller se présenter aux autorités.
Et grâce à Chanvre Légal Pro, j’ai pu mettre en place tout ça pendant ma première année où je me suis inscrit parce que je me suis inscrit en 2023 et en fait j’ai commencé à produire en 2024 et donc toute cette année m’a permis de vraiment monter à bien tout ce projet.
T – Alors tout le début t’étais encore à l’étranger donc voilà, c’était pas encore le moment pour toi de lancer la production.
G – Mais j’ai appris des lives, j’ai appris des retours d’expérience et donc ça m’a permis vraiment d’arriver en avril 2024 avec le dossier béton présenté aux autorités.
Deux semaines après, les graines étaient parties et on était lancés. Donc ça m’a permis vraiment de me mettre en confiance là-dessus sur toute cette partie administrative, juridique.
T – Yes, et aussi l’aspect un peu business par rapport à la création d’entreprise et tout ça.
Le besoin d’intégrer un réseau
G – Et aussi, c’était important pour moi de me mettre en réseau avec tout ce monde de chanvrier et de me sentir accompagné de tout ce côté-là.
T – Et du coup tu ne regrettes pas d’avoir fait le pas ?
G – Non pas du tout, pour moi ça m’a vraiment appris, ça m’a vraiment apporté et je conseille à tous les gens qui s’intéressent à la culture de chanvre d’aller voir ce qui se passe du côté de Chanvre Légal Pro.
T – Yes, j’ai même pas eu le temps de te demander si tu recommandais ou pas le programme et du coup voilà, t’as déjà répondu à ça.
Chanvre sur sol vivant : L’avenir du projet
Quelles sont les perspectives d’avenir pour Terpz en Herbe ?
T – Alors écoute, un grand merci Geoffrey, il ne nous reste plus qu’une question importante c’est comment est-ce que tu vois l’avenir par rapport à ton projet. Donc on voit que tu es dans une étape de test intermédiaire concluant du coup sur un projet beaucoup plus à moyen et long terme ensuite à déployer. Comment est-ce que tu vois la suite ? Est-ce que tu penses que tu peux rapidement passer à un fois deux, fois trois en termes de production et en termes de chiffre d’affaires aussi sur l’année prochaine ? Sur ton année 1, 2, 3 ?
G – Oui je pense que c’est largement possible. Tout l’investissement que j’ai fait cette année peut être réutilisé l’année prochaine sans vraiment beaucoup d’investissement. Je pourrais facilement doubler la production.
T – Oui et tu seras plus rentable puisque tu n’as pas à réinvestir ce que tu as déjà fait.
Confiance en l’avenir
G – Exactement, j’ai déjà mis en place quelques petits… Enfin tout ce que j’ai besoin ici pour une culture à peu près déjà là.
T – Donc au niveau production, no problemo. Et au niveau des débouchées parce que c’est souvent une question que les gens se posent quand même est-ce que tu es vraiment rassuré par rapport à ta capacité à aller chercher les débouchées nécessaires ?
G – En ayant proposé la qualité de cette année, je trouve que c’est vraiment intéressant et je pense que j’ai encore de la marge encore pour évoluer en qualité donc je pense que les débouchées seront là.
Et aujourd’hui, j’ai quand même de la demande encore pour de la plus grosse quantité donc je pense qu’on pourrait avancer largement sur ce point-là sans problème. Fois deux, fois trois.
T – Tu es assez serein là-dessus. Bon nickel, affaire à suivre alors. Un grand merci Geoffrey, longue vie à Terpz en Herbe.
G – Merci Thomas.
T – Et puis à bientôt. À bientôt.
Et pour finir ?
Si vous avez apprécié cet article / vidéo ou si l’aventure de Geoffrey de Terpz en Herbe, vous inspire, et que vous aimeriez faire comme lui ou en savoir plus sur notre programme Chanvre Légal Pro, alors rejoignez-nous sans tarder.
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