Chanvre à Lyon : la quête de sens de La Petite Chanvrière

Du monde du spectacle à la culture du chanvre à Lyon: la recherche d’impact positif de David, créateur de La Petite Chanvrière

Alors qu’il exerçait depuis de nombreuses années dans le monde du spectacle, David a ressenti le besoin de remettre du sens dans sa vie professionnelle. Il s’est lancé dans la culture du chanvre à Lyon, cette plante représentant pour lui une opportunité de contribuer à l’amélioration du monde. Il a pu développer cette activité sans être propriétaire d’un terrain, grâce à un partenariat local. Le stock constitué grâce à une excellente production l’année dernière lui permet de poursuivre cette année sans culture, de développer sa marque La Petite Chanvrière et d’affiner ses projets futurs.

Rencontre avec David qui nous raconte son parcours vers la culture du chanvre à Lyon

Thomas B. – Alors il y a une question que les gens qui regardent doivent se poser du coup, c’est si tu n’as pas produit cette année, comment fais-tu pour avoir quand même une activité ?

David G. –  Ah oui, c’est une belle question.

Rencontre avec David, producteur de chanvre à Lyon

David G. – Salut Thomas, comment ça va ? Bienvenue chez nous !

Thomas B. – Salut David.

David G. – Salut Thomas.

Thomas B. – Donc toi, c’est La Petite Chanvrière,

David G. – C’est La petite Chanvrière.

Thomas B. – T’es parti en mode associatif.

David G. – Oui, on est parti en mode associatif il y a deux ans. Avec le contexte actuel, c’était compliqué pour nous de se dire qu’on allait se lancer dans une entreprise, on voulait se protéger un petit peu, et avoir une légèreté. On n’est pas là uniquement pour, comment dire, pour faire un business, on a envie d’en faire quelque chose d’important, quelque chose qui tient la route.

Thomas B. – Mais communautaire aussi,

David G. – Mais quelque chose de très collectif, très communautaire et qui va dans le sens de l’autre.

Du monde du spectacle à la découverte de l’activité de chanvrier

Thomas B. – Alors toi, tu viens du monde du spectacle.

David G. – Oui oui.

T. – Tu es intermittent.

D. – Oui, je suis intermittent. C’est un statut, c’est pas mon métier, mais c’est un statut.

T. – Ton métier, c’est quoi du coup ?

D. – Mon métier, c’est éclairagiste, monteur de scène, conducteur d’engin. Et puis régie générale pour des petites configurations, on va dire.

T. – Tu diriges des équipes aussi.

D. – Ça m’arrive, assez souvent.

T. –  Tu fais aussi de grosses installations

D. – Ça m’arrive aussi.

Le chanvre comme aboutissement d’une quête de sens et d’autonomie

T. –  Et donc tu en as eu marre ou tu as eu envie de changer ? Ou en tout cas d’amener une autre dimension à ta vie à Lyon par le chanvre ?

D. – Alors moi j’avais une vraie question de sens. En fait, dans le métier du spectacle, je n’arrivais pas à retrouver ce que d’autres collègues pouvaient retrouver ou d’autres camarades de jeu pouvaient retrouver. Ils trouvaient le sens dans l’amusement. Et moi, ça perdait un peu en sens. Et plus j’avançais – ça doit faire quinze ans, quelque chose comme ça que je suis dans cette recherche de sens – et quand j’ai rencontré, quand j’ai découvert la possibilité de pouvoir travailler le chanvre en France, j’ai dit que c’était ça que je voulais essayer en fait, en plus de mon métier.

T. –  Tu fais partie des, comme moi d’ailleurs, des éco-anxieux.

D. – Je crois. Je crois que malheureusement, j’aimerais bien m’en échapper, mais non, ça me fait très peur, tout ce qui va arriver bientôt, c’est pas ce que j’ai envie de donner à mon fils, c’est pas ce que j’ai envie de donner à tous ces enfants qui vont arriver sur la planète, là. Et si on continue comme ça, je pense que ça va être très très difficile. Et je trouvais dans le chanvre quelque chose, une valeur que je n’avais pas vue dans d’autres choses, qui était une possibilité d’investir un peu toute notre société, tout notre monde, pour en faire peut-être des choses pas si éloignées de ce qu’on est en train de faire, mais qui faisaient dix fois moins de mal que ce qu’on utilise aujourd’hui.

T. – Il y a la recherche de sens et d’impact positif dans ton activité.

Une activité de chanvrier imprégnée de sens et de valeurs fortes

T. – Alors en parlant de raison d’être. Toi, tu es quelqu’un qui a une raison d’être très précise.

D. – Oui on en a une.

T. – Est-ce que tu peux m’en parler ?

D. – Alors on a la première qui est Primum non nocere, qui est la première, on va dire la première règle de tous les médecins et du serment d’Hippocrate, c’est « je ne ferai pas de mal ». Et ça c’est quelque chose qui nous guide et qui nous dicte tout ce qu’on peut faire, en fait.

T. – D’ailleurs, en passant, tu m’as mentionné que tu avais préparé les concours pour faire médecine.

D. – A ma sortie du lycée, oui, j’ai essayé de présenter mon concours de médecine, je crois que ça m’a pas vraiment lâché. J’ai fait plein d’autres choses mais j’avoue que ça, j’y reviens et j’y reviens avec un plaisir où il y a du sens pour moi, il y a de la joie en fait. Apprendre à faire du bien aux gens, en fait, à faire du bien-être aux gens.

Remettre le chanvre au cœur de nos vies

T. – C’est tout à fait intéressant. Et donc il y a une autre raison d’être qui est celle de La Petite Chanvrière.

D. – On veut mettre le chanvre au cœur de nos vies. Voilà, ça c’est le…

T. – Mettre le chanvre au cœur de nos vies.

D. – Mettre le chanvre au cœur de nos vies, remettre même le chanvre au cœur de nos vies. Parce qu’on pense qu’on peut, ça, on l’a déjà détaillé plein de fois, je ne vais pas y revenir 25 fois, mais le chanvre, c’est tellement d’utilisations différentes. On peut se nourrir, se vêtir, se protéger, réparer toutes nos maisons. Aujourd’hui, il y a 80 pour 100 du parc immobilier qui a besoin d’être rénové et d’être isolé. Et ça nous éviterait justement d’aller dans le mur dont on parlait tout à l’heure. Il faut y aller quoi, il faut qu’on y aille tous là-dedans quoi en fait !

Une activité dans le chanvre pilotée à Lyon

T. – Yes ! Alors, tu es dans une configuration assez atypique parce que par exemple ici on dirait pas, mais on est..

D. – En plein cœur de Lyon.

T. – Alors peut-être pas en plein cœur, mais on est à Lyon.

D. – On est à Lyon, on est dans le dernier quartier de Lyon, dans le neuvième arrondissement de Lyon.

T. – Voilà, dans la ville de Lyon. On voit qu’il y a quand même un peu de verdure.

D. – C’est une résidence qui comporte plein de bâtiments très différents, mais qui offre une quantité d’espaces verts qui est juste démesurée par rapport à l’espace qu’on peut avoir. Et j’ai l’avantage d’être au rez-de-chaussée, au rez-de-jardin plus exactement. Donc en fait, j’ai le droit de descendre quatre marches et d’aller dans le jardin que vous êtes en train de voir là tout de suite.

T. – On ne voit pas mais derrière moi, il y a un immeuble en fait, avec des appartements. Il y a ton appartement et ton activité dans le chanvre, tu la gères dans ton appartement à Lyon.

Une culture possible grâce aux partenariats développés localement

D. – Actuellement, j’ai pas de terre, j’ai pas eu de terre cette année. En tout cas, j’ai pas de terre à moi, aujourd’hui. Depuis trois ans, on est en partenariat avec un maraîcher qui nous ouvre les portes de sa serre et qui nous offre un espace qui nous permet de travailler la fleur dans ses serres, et il est à dix minutes de chez moi du coup. Donc en fait, c’est un peu comme si j’étais à la campagne en quelque sorte. J’ai tous les avantages de la campagne, tous les avantages de la ville, en étant ici.

Une année consacrée au développement de l’activité commerciale et à la définition des projets dans le chanvre depuis Lyon

T. – Tu as une autre particularité intéressante, en tout cas très atypique par rapport à tout ce qu’on peut voir jusqu’ici, c’est que, en fait, t’as pas cultivé cette année.

D. – Non.

T. – Pour différentes raisons.

D. – On a fait le choix cette année de se concentrer beaucoup plus sur la distribution, sur les réflexions commerciales, sur la mise en place du marketing, sur l’écriture des projets, parce qu’on veut avancer et sortir de la ville pour aller s’installer un petit peu plus à la campagne, on va dire.

T. – Oui, tu as un projet de Tiers-Lieu.

D. – Voilà. L’objectif de La Petite Chanvrière, c’est évidemment pas d’utiliser nos, comment dire, les outils qu’on est en train de mettre en place aujourd’hui, dans ce petit appartement à Lyon, mais plutôt de pouvoir s’expatrier dans une région un petit peu plus campagnarde, dans laquelle on va pouvoir s’exprimer pleinement dans le chanvre.

T. – Une petite histoire marrante quand même sur ce lieu, ici en plein Lyon, c’est que le petit jardin qu’on voit derrière, en fait, il est plus grand que ce qu’on voit là, parce que voilà, il y a combien de terrain là ? Je sais pas trop, mais…

D. – Là on a 1000 mètres carrés, il y a 1000 mètres carrés sur cette base-là, et puis il y a encore d’autres endroits. Il y a un de mes voisins qui a un jardin de malade qui doit faire 300 mètres carrés.

David, producteur de chanvre à Lyon et créateur de la marque La Petite Chanvrière
David, producteur de chanvre à Lyon et créateur de la marque La Petite Chanvrière

Remettre de la biodiversité au sein de la ville de Lyon

T. – Toi tu remets de la biodiversité.

D. – On met un maximum de biodiversité, donc on est envahi de petites abeilles, de petits papillons, on a toute une collection d’oiseaux. J’ai des écureuils qui vivent dans nos arbres. On a une famille de hérissons. Enfin bref, on est en ville, mais on a vraiment retrouvé l’écosystème de la campagne et on s’y attache très fort. Et en même temps, il y a un mouvement collectif avec une partie des voisins qui investissent le bout de lopin que j’ai préparé au niveau du sol. Je n’ai pas toujours le temps de faire le jardin, mais…

T. – Tu as embarqué tes voisins.

D. – Si tu veux.

T. – Petite aventure collective végétale. Alors il y a une question que les gens qui regardent doivent se poser, c’est si tu n’as pas produit cette année, comment fais-tu pour avoir quand même une activité ?

Une activité possible grâce à la valorisation du stock de l’année précédente

D. – Ah oui, c’est une belle question. En fait, on a produit une quantité sympa, on va dire l’année dernière, qui nous permet de pouvoir envisager de créer tous les produits dont on a parlé tout à l’heure, de pouvoir faire du macérat, à destination plutôt locale cette fois-ci, donc on va plutôt travailler sur les baumes et sur les huiles de massage. Et puis on va on a fait aussi…

T. – En gros, tu valorises la récolte de l’an dernier.

D. – Je valorise la récolte de l’an dernier. Tout à fait.

T. – Jusqu’à l’année prochaine et tu pourras reprendre une production.

D. – L’année prochaine on a déjà la serre qui est réservée, on a déjà le mode opératoire.

Le choix de la formation Chanvre Légal Pro pour mieux comprendre le potentiel de la culture du chanvre

T. – Alors toi tu as cherché à te former il y a quelques temps, tu es rentré dans Chanvre Légal Pro à un moment, tu cherchais quoi ?

D. – Hum. J’essayais de comprendre mieux. Cette plante, je la connais depuis un petit moment, donc du coup j’avais besoin de comprendre où on allait en fait avec avec le CBD, avec le chanvre qui commençait à s’ouvrir, avec les possibilités de pouvoir le cultiver en France, à Lyon,. Et c’était le confinement, on était dans des temps où il y avait moins de travail en fait, donc j’avais beaucoup de temps pour emmagasiner de l’information, pour pouvoir comprendre. Je trouvais ça très à propos et tout ce que vous présentiez, c’était quelque chose d’assez dynamique, d’assez, je cherche le mot mais inspirant. J’aime bien les mots canadiens. Ils aiment bien utiliser le mot « inspirant ».

T. – Avec le recul, en quoi est-ce que ça t’a aidé ?

D. – Ça m’a conforté dans mon idée. Ça m’a permis de rencontrer plein d’experts via les lives d’experts, donc d’upgrader d’une façon hyper intéressante toutes mes connaissances, le réseau, la discussion avec les gens. J’ai retrouvé, j’ai découvert des amis, des camarades. Voilà. Ne pas se sentir seul. Ça c’est, mine de rien, quand on tu entreprends…  L’ensemble des cours, qui sont excellents en fait.

De la culture du chanvre à Lyon aux projets de débouchés au Portugal

T. – Petite parenthèse sur le Portugal. Tu es en train de travailler du coup avec ton associée qui est là-bas. Un débouché aussi.

D. – Elle n’a pas tellement envie, elle va pas tellement avoir envie de retourner en France, elle va rester au Portugal. Et le Portugal, c’est un pays d’enfer. Il y a plein de trucs supers. Alors après, le seul petit point, moi qui me qui parfois me fait réfléchir, c’est que le Portugal va être soumis à des températures de dingue. Mais on a encore dix quinze ans et dix quinze ans, on a de quoi en faire quelques unes de cultures. Effectivement là on est à la recherche de terres, de pouvoir avancer un projet au Portugal et peut être envisager une production là-bas avec des cadres légaux un peu plus légers aussi, et un État portugais qui souhaite vraiment impliquer d’autres membres de la communauté européenne à venir chez eux en fait. Donc il y a quelques avantages parfois à venir chez eux en fait. Tout ça, ça nous a bien bien motivé pour pour envisager…

T. – Et oui, ça te fait deux zones géographiques possibles en termes de développer des débouchés.

D. – Oui, carrément.

T. – C’est intéressant. Et peut être dans un an ou deux, deux points de production aussi.

D. – Alors là, ce serait le rêve.

T. – Pour faire du circuit court des deux côtés.

D. – Oui, ce serait l’idée effectivement, et peut-être avec des interactions dessus, tu vois. Mais le côté circuit court, on veut le maintenir. Maintenant, il y a des opportunités au Portugal, c’est compliqué de ne pas y aller en fait. C’est quand même inspirant ça aussi, d’une certaine façon.

Un potentiel conséquent de valorisation du stock de chanvre

T. – Alors David, il y avait un petit point sur jusqu’où tu peux aller aujourd’hui avec le stock que tu as de l’an dernier.

D. – Oui, on a refait un petit calcul. C’est génial. En fait, ta venue nous a permis aussi de regarder ça de façon… ça nous a offert un petit pas de recul. Et oui, quand on regarde bien, si on développe les produits dont on a parlé tout à l’heure, on serait autour de 20 à 30 000 € avec le stock de l’année dernière. En chiffre d’affaire bien sûr. Et ça, c’est assez motivant en fait, ça redonne un petit coup de boost. Donc ça c’est vachement bien.

Une perspective de doublement de son chiffre d’affaire

T. – C’est cool. Et c’est un chiffre que tu penses pouvoir doubler l’année prochaine ?

D. – L’année prochaine, les choses se passeront un petit peu différemment, mais oui, à mon avis, il n’y a aucune raison qu’on ne puisse pas, en sachant qu’en plus, dans ce qu’on est en train de raconter là, j’ai mal fait sécher mes plantes moi cette année, enfin l’année dernière, et j’ai perdu, j’ai perdu cinq ou six kilos.

T. – Tu as eu de la perte l’an dernier.

D. – J’ai eu de la perte hallucinante l’an dernier, les plus beaux pieds ont eu le bonheur de rencontrer Monsieur Botrytis et Monsieur Botrytis m’a fait pas mal de mal quand même, mais c’est de ma faute, j’ai pas regardé les choses comme il fallait en fait. Donc voilà.

T. – Ça fait partie de ton expérience maintenant.

D. – Ça fait partie de mon expérience, tout à fait.

T. – La bonne nouvelle dans ces soucis-là, en fait, c’est que malgré une récolte que tu n’as pas pu faire cette année, malgré le botrytis l’an dernier…

D. – On va pouvoir travailler. On travaille.

T. – Tu as quand même une belle valorisation à faire.

D. – On travaille. Il nous reste jusqu’à la fin de l’année pour rentrer tout ça et avec un départ d’une partie de la matière au Portugal aussi. Donc du coup, on a bon espoir de bien remplir cet objectif là. Et en plus on est quasiment en place pour l’année prochaine sur les cultures à venir. Donc oui, c’est bien, on est bien.

Les produits de La Petite Chanvrière

T. – Là, les produits de La Petite Chanvrière, on commence par ça.

D. – Et bien le Totum, donc c’est un macérat de plante entière, c’est-à-dire qu’on met tout graines, tiges… Et on les fait en trois concentrations différentes.

T. – Tu disais Totum, ça veut dire quoi ?

D. – Totum c’est le mot latin pour désigner le macérat de plante entière.

T. – D’accord.

D. – Ça a un petit côté herboristerie, vers lequel on aimerait aller en fait. Voilà, c’est un peu le rappel.

D. – Plusieurs volumes du 10, 30 et 50 et plusieurs concentrations effectivement, on va jusqu’au 20 % en CBD et puis on va jusqu’au 15 % en CBG.

T. – On retrouve la fleur brute en produit fini.

D. – Oui, qu’on vend aussi.

T. – Et une tisane en mode éclaté ici.

D. – Ben oui, parce qu’on est en train, on est en cours de finalisation, exactement, donc du coup, j’avais les éléments éclatés. On ne va pas vous donner les recettes, mais voilà, on essaie de prendre des fleurs du coin et qui poussent en France le plus possible, évidemment à part celle-ci.

La satisfaction client et une volonté de changer le monde comme moteurs

T. – Qu’est ce que tu aurais envie de dire à ceux qui nous regardent, qui se disent tiens, je sais pas trop, j’aimerais bien, ça me fait un peu peur, je sais pas trop comment y aller.

D. – Ça me fait peur aussi les gars en fait. Aussi simplement que ça, ça me fait peur aussi, en fait, je flippe tous les jours si on va par là. Mais par contre dans la balance, je vais rajouter autre chose. En fait, moi je vais rajouter le bonheur d’entendre chacun de mes clients me dire « ça m’a fait du bien ça », tu vois. Voilà. J’ai eu un client il y a quinze jours qui me disait « ben depuis que j’ai découvert ton produit qui lui fonctionne, je ne mets plus de corset ». En fait, « ça fait quinze jours que je ne mets plus de corset ». Je sais pas si vous imaginez vivre dans la vie avec un corset en permanence.

T. – C’est un corset pourquoi ?

D. – Corset pour des problématiques inflammatoires dans le dos, une inflammation hyper importante là-dessus.

T. – C’est pas une allégation thérapeutique, c’est un retour client.

D. – C’est un retour client, tout à fait. Oui, bien sûr. Moi, là-dessus, je pensais que ça pouvait aller dans ce sens-là, mais elle me confirme derrière que l’utilisation de nos produits a fait ça. Donc oui, les gars, oui, c’est flippant, c’est flippant, mais c’est flippant de vivre en fait, si, on va par là. Et c’est flippant de vivre dans la vie sans rien faire qu’on est en train de nous préparer en fait. Donc venez avec nous et venez faire. Venez changer un bout du monde en fait, venez changer votre monde et en changeant votre monde, vous changerez le monde entier.

Pour aller plus loin

Si vous avez apprécié cet article / vidéo ou si l’aventure de David, producteur de chanvre à Lyon et créateur de la marque La Petite Chanvrière , vous inspire, et que vous aimeriez en savoir plus sur notre programme Chanvre Légal Pro, alors rejoignez-nous sans tarder.

Et / ou laissez-nous vos commentaires plus bas 🙂

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