Chanvre et transition écologique : le parcours inspirant de Nicolas

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De l’énergie à la culture du chanvre: le parcours inspirant et serein de Nicolas Thévenard, créateur de la marque A.C.T.E – Avenir, Chanvre et Transition Ecologique

Nicolas s’est lancé dans la culture du chanvre après une profonde réflexion sur son souhait de reconversion professionnelle. Ancien salarié du secteur de l’énergie, il voulait créer un activité ayant du sens et en lien avec la transition écologique. Après s’être formé avec le programme Chanvre Légal Pro, il développe son activité à son rythme, a avec ses premières productions, la commercialisation de ses premiers produits et la création de sa marque A.C.T.E. pour Avenir Chanvre et Transition écologique.

Rencontre avec Nicolas, chanvrier et créateur de la marque A.C.T.E. – Avenir Chanvre et Transition Ecologique

Nicolas T. – Moi, je veux vraiment rester dans le local, dans un rayon de 30 kilomètres. Il y a de quoi faire. Il y a de quoi faire.

Thomas B. – Dans un rayon de 30 kilomètres tu penses que c’est jouable.

Nicolas T. – 30 kilomètres. Oui, oui, il y a carrément de quoi faire.

Rencontre avec Nicolas sur sa parcelle de chanvre en Bresse Bourguignonne

Thomas B. On est chez Nicolas !

Nicolas T. – Salut et bienvenue en Bresse bourguignonne !

Thomas B. Donc toi tu fais partie aussi des chanvriers qui se sont lancés, c’est ça ?

Nicolas T. – Je suis entré dans la formation il y a déjà un petit moment, mais je me suis lancé récemment. Première production donc l’année dernière, début de commercialisation en février de cette année. Et puis je suis lancé.

La création de sa marque: A.C.T.E. – Avenir Chanvre et Transition Ecologique

Thomas B. Tu as lancé une petite marque.

Nicolas T. – Une petite marque, c’est ça : A.C.T.E. – Avenir Chanvre et Transition écologique. C’est quelque chose qui était important pour moi.

Thomas B. Et on va voir que pour toi, la transition écologique, ce n’est pas une vue de l’esprit, c’est du concret.

Un retour aux sources après un parcours dans l’énergie

T. On est au domaine des druides.

N. – On est au domaine des druides, c’est ça. C’est l’étang de la Genête. Et puis derrière, on voit la maison gauloise. C’est là que j’ai grandi, c’est là où je faisais du vélo. C’était mon terrain de jeu là.

T. On peut parler d’un retour aux sources, peut-être.

N. – Complètement même.

T. Puisque tu es parti d’ici pour le boulot, au départ.

N. – C’est ça. Je suis parti, on va dire en ville, du côté de Mâcon.

T. Tu es parti même plus loin que ça puisque tu as bossé en tant que..

N. – J’étais électro-mécanicien dans l’électricité haute tension.

T. C’est le monde de l’industrie lourde.

N. – Oui, tout ce qui est industrie lourde, on va dire, partout où il y a besoin d’énergie et de puissance surtout.

T. Et du coup, tu as bossé sur des plateformes pétrolières, entre autres.

N. – Plateformes pétrolières et tout ce qui est production d’énergie, donc du charbon au nucléaire, en passant aussi par les barrages, etc. Et tout ce qui est industrie, tout ce qui est sucrerie, pétrochimie, un peu de tout quoi.

T. Et il y a un moment où tu en as eu marre.

N. – Marre, oui, oui, marre. Et une perte de sens un petit peu.

T. Oui, ça fait de l’argent, ça c’était pas un souci.

N. – Je gagnais de l’argent, oui, ça c’était pas un problème.

T. Une perte de sens en général par rapport aussi de l’utilité peut être de ce que tu faisais.

N. – On peut dire ça aussi comme ça. Et ça me rendait presque malade, ça me rendait même malade d’aller au boulot, la boule au ventre, etc. Le matin, je n’étais pas bien, ça devenait physique, c’était plus mental, ça devenait physique.

T. Ok. Et donc on a commencé à chercher autre chose.

Le temps de la réflexion pour la reconversion: vers la transition écologique et le chanvre

N. – J’ai pris le temps de réfléchir à ce que je voulais faire, à la personne que je voulais être. Le premier but, c’était vraiment prendre du temps et savoir ce que je voulais faire plus tard. Retrouver du sens. Donc c’est après que du coup, le retour à la nature, c’est quelque chose qui a vraiment du sens. J’ai fait mon petit bonhomme de chemin, je me suis intéressé à tout ce qui était économie circulaire, l’économie solidaire et sociale aussi, un petit peu tous les trucs comme ça.

La découverte des potentialités du chanvre à Amsterdam

N. – Pendant une petite virée à Amsterdam avec un ami, on a été donc visiter le musée du chanvre et c’est là où je me suis rendu compte vraiment de ce qu’était vraiment le chanvre. Ce n’est pas que le cannabis, c’est du chanvre. Le chanvre, c’est une plante, ça a des racines, ça a une tige, et tu peux faire plein de choses avec, et on faisait plein de choses avec, surtout.

D’une culture sur le terrain familial à un projet de création d’une ferme et d’un gîte

T. C’est ta deuxième année de culture, là.

N. – Exactement.

T. Et tu as une particularité sans doute, c’est que pour le moment, tu n’as pas encore de terrain à toi, non.

N. – Pour l’instant, j’exploite chez mes parents, je cultive chez mes parents et le but ça serait si tout se passe bien, c’est l’année prochaine à avoir une ferme. Le but premier, ça sera vraiment de faire de la culture de chanvre, de plantes aromatiques.

T. Dans ce projet là, il y a une dimension d’accueillir des gens quand même, louer un gîte ou deux, c’est ça. Donc il y a plusieurs sources de revenus envisagées pour la suite, pour toi.

N. – Là donc, le gîte, c’est vraiment pour avoir une rentabilité économique dès le départ, pour pouvoir payer les annuités, ça c’est clair. Mais moi, dans ma tête, j’ai plutôt un retour à la ferme « tri-générationnel ». Donc grands parents, enfants, petits enfants sur le même lieu. Et donc là du coup, il y aurait trois petits logements et sans se marcher dessus, ça pourrait être quelque chose de super.

La découverte de la production de chanvre de son grand-père

T. Ça va nous faire une petite transition toute faite sur une anecdote que tu m’as racontée en préparant une interview, à propos de ton grand-père. Tu étais déjà en route pour devenir chanvrier, que tu as appris un truc de dingue il n’y a pas longtemps, c’est ça ?

N. – Donc mes grand-parents étaient agriculteurs, donc moi j’ai pas connu mon grand-père et j’ai à peine connu ma grand-mère. Mes parents ne sont pas du tout dans le domaine de l’agriculture, et c’est cette année donc que je produisais déjà, que j’ai appris que mon grand-père, lui du coup faisait pousser du chanvre. Et donc il récupérait la fibre pour faire des cordages pour attacher ses veaux. Et sinon, il en mettait un fagot qu’il posait au grenier pour isoler un petit peu, et on m’a même dit qu’il en fumait et que ça le faisait tousser. Voilà pour la petite anecdote.

Sa transition écologique dans le chanvre: de la culture de la fleur au chanvre industriel

T. Alors dans ton projet, il y a plusieurs sources de revenus envisagées et le chanvre a quelle part dans ta vision aujourd’hui ?

N. – C’est quand même une part principale, du moins en occupation de temps. C’est vraiment une occupation principale, puisqu’il y aura donc dans un premier temps surtout la culture de la fleur, mais sur une vision un peu plus long terme, avec un petit peu de terrain, ça serait faire pousser du chanvre dit industriel.

T. Plus du bien-être.

N. – En plus de la production de fleurs, c’est vraiment faire du chanvre industriel pour les fibres, pour les chènevotte et pour les graines. Les graines pour faire un petit peu d’huile, partir un petit peu dans l’alimentaire, partir un petit peu dans la construction ou peut-être aussi énergie.

T. Tu veux diversifier le truc avec le temps qui passe, sachant que t’es pas un mec pressé.

N. – Non, y a le temps.

Nicolas sur la parcelle qui accueille sa production de chanvre
Nicolas sur la parcelle qui accueille sa production de chanvre

Une reconversion à son rythme: le choix de la stratégie des petits pas

T. Tu as une particularité aussi, c’est le rythme que toi tu donnes à toute cette, je ne sais pas si on peut dire, temporalité.

N. – C’est ça, mais après je prépare quand même, enfin ça fait quand même facilement trois ans que je réfléchis au projet. Donc c’est vrai que j’y vais de façon progressive, mais c’est surtout que je préfère y aller doucement, m’accorder des petites victoires, plutôt que de vouloir y aller d’un coup et avoir des gros échecs. Je préfère avoir plusieurs petits échecs, me relever, que plutôt vouloir tout faire d’un coup et là, que ça soit un gros échec et que ce soit un peu plus difficile de se relever.

T. Tu es dans la stratégie des petits pas, on peut dire.

N. – Petits pas, c’est ça.

T. Qui est très bonne stratégie parce que tu avances petit à petit, tu mesures les risques à chaque fois.

N. – Prendre des risques si, parce qu’il faut. Mais justement, il faut mesurer le risque avant d’y aller quoi, parce que de toute façon, quoi qu’il en soit, il faut prendre des risques, si tu ne prends pas de risques, et bien tu restes où tu es et puis tu n’avances pas. Donc on reste vraiment sur l’aspect 100 % légal, donc on est sur de la fleur brute, on est sur des tisanes, on est 100 % légal. Parce qu’après j’avais réfléchi un petit peu à tout ce qui est huiles sublinguales. On est un petit peu dans une part un petit peu flou. Donc après on pourrait faire surtout huiles de massage à la limite.

La transition écologique dans le chanvre jusque dans le packaging de ses produits

T. Tu as décidément quelques particularités. Tu te fais imprimer directement la bonne taille, donc tu n’as même pas besoin de les découper en fait pour les attacher à tes paquets. Et on est toujours en sachet bio compostable, on insiste là-dessus. Là, tu vas jusqu’à ne pas mettre de colle pour les attacher ici. Tu as trouvé un système thermo, à la chaleur en fait.

N. – C’est ça. En fait, ce sont des sachets qui sont thermo scellables. Donc, là en fait, on vient appliquer une pression et de la température ici. Et donc là, moi, j’ai un petit trait où je fais ma petite pliure, je le glisse dans l’encoche, je centre, je mets la pression avec la chaleur et du coup mon étiquette elle est scellée.

T. On peut montrer le dessous.

N. – Pour les tisanes, on a les conseils d’utilisation derrière.

T. Quand c’est sur le paquet, il suffit de faire ça.

N. – Hop, on retourne, on a le conseil d’utilisation.

T. C’est propre, c’est ça !

N. – Avec les dosages que nous on recommande. Après, la personne fait ce qu’elle veut. Bien sûr, l’ajout d’un petit corps gras et puis voilà quoi.

La conversation d’une activité salariée comme sécurité et un chiffre d’affaire qui progresse

T. Aujourd’hui, tu as un chiffre d’affaires qui commence à se faire petit à petit depuis quelques mois, c’est ça ?

N. – Donc depuis février, je suis à 3 000 € de chiffre d’affaires, un petit peu plus de 3 000 € de chiffre d’affaires. Donc, on va dire, en moyenne…

T. C’est 200 / 300 € par mois, un peu plus maintenant.

N. – Du coup, en moyenne, non on est plutôt aux alentours de 400 € par mois. Et donc en plus, là, avec un nouveau point de vente depuis début août, tout début août, puisqu’on a lancé les tisanes.

T. Ok, on va revenir là-dessus. Tu te sens comment par rapport à tout ça aujourd’hui ?

N. – Moi je me sens bien, je fais ce que j’aime. Après je travaille quand même à côté. J’ai un second job à côté, je travaille dans la menuiserie de mon beau-frère. Donc là c’est pour avoir vraiment une part sûre, vraiment une part financière sûre.

T. Ça te donne le temps aussi de prendre ton rythme.

N. – Exactement. Ça me permet d’aller à mon rythme et justement d’y aller pas à pas.

Le choix du recours à des distributeurs locaux et des clients satisfaits

T. On n’a pas parlé de tes clients, des retours clients que tu avais sur les premiers mois d’activité.

N. – Je fais pas de vente en direct, donc je n’ai pas de retours directs parce que donc j’entends point de vente. Donc il y a un bureau de tabac, et puis là, la petite épicerie du coin, mais…

T. Pour l’instant en tout cas.

N. – Pour l’instant en tout cas, le but c’est quand même faire un petit peu de vente directe à terme. Mais de ce qu’on a pu me dire, c’est quand même des clients satisfaits, des clients qui sont contents aussi d’acheter du local. Et ça, je pense que c’est aussi une grosse part. C’est des personnes qui sont contents d’acheter du local, même si c’est un petit peu plus cher que les produits industriels qu’ils ont juste à côté.

T. On touche un point intéressant, mais juste avant d’aller là-dedans, du coup, ce sont des clients qui reviennent.

N. – Des clients qui reviennent.

T. Donc des clients satisfaits.

N. – Des clients satisfaits. Pour l’instant, ça se passe pas trop mal.

T. Globalement, voilà.

N. – Globalement c’est très bien.

Des coûts bien évalués pour un prix juste

T. Alors tu as abordé un petit peu le point valorisation justement de ton travail. Enfin voilà, tu fais petit mais tu fais bien, chaque étape est posée. Voilà, on l’a dit de manière assez sereine du coup. Tu vends ton chanvre mieux que la plupart des gens en termes de valorisation.

N. – Et pourtant je ne suis pas en direct.

T. Tu peux nous dire un petit mot là-dessus ?

N. – J’ai calculé mes coûts, etc. Je sais ce que ça me coûte de produire avec l’emballage, le packaging. Je sais à quel moment je commence à gagner de l’argent, etc. Donc, pour moi, le prix auquel je vends est un prix juste.

T. – Sachant qu’on est autour de à peu près 5 € le gramme, en moyenne, sur tes points de vente actuels.

N. – C’est ça à peu près oui. Après, en fonction du packaging que l’on prend bien sûr, plus packaging est gros, plus le rapport quantité / prix est intéressant.

T. – Est-ce que tu peux me parler un petit peu la qualité de tes produits aussi ? De l’éthique, de tout ça ?

Une volonté d’agir pour la transition écologique et le choix mûrement réfléchi du chanvre

N. – La qualité, l’éthique, la méthode de production. Je ne fais pas de travail de sol, je suis vraiment exigeant sur ça.

T. – Très attaché au développement du sol.

N. – Puisque justement, quand j’avais fait mon BP REA, j’avais pris l’option maraîchage et en plus de ça, on avait quelqu’un qui faisait du maraîchage sur sol vivant, et c’est quelque chose qui m’intéressait déjà avant. Et dès que tu commences à connaître la vie du sol, tu n’as plus envie de toucher à ton sol.

T. – Tu as aussi une autre forme d’éthique plus, alors toujours dans le côté écologique des choses, mais c’est le côté circuit court, et même circuit le plus court possible.

Une activité à l’échelle locale

N. – Je veux faire vraiment du local. J’ai pas du tout envie de monter par exemple une boutique en ligne pour pas vendre dans les quatre coins de la France. Je préfère plutôt qu’il y ait des petits chanvriers comme moi un petit peu partout et qui vendent justement en local comme moi, plutôt qu’être gros et puis vendre aux quatre coins de la France. Et donc moi je veux vraiment rester dans le local, dans on va dire même un rayon de 30 kilomètres, il y a de quoi faire, il y a de quoi faire.

T. – Dans un rayon de 30 kilomètres, tu penses que c’est jouable.

N. – 30 kilomètres, oui il y a carrément de quoi faire.

T. – Toi, tu es rentré dans le programme il y a quelques temps déjà. Tu cherchais quoi en fait juste avant de rentrer dedans ?

N. – Je cherchais du sens, justement. Et donc, c’était peu de temps après mon passage justement au musée du chanvre et j’ai vu la formation. Et là, je me suis dit « j’ai les moyens maintenant, je la prends maintenant, même si c’est pour plus tard », parce que du coup c’est pour ça aussi que j’ai mis du temps à me lancer, c’est parce que je ne savais pas encore tout à fait ce que je voulais faire, dans quoi je voulais me lancer. J’avais quand même des petites pistes, j’avais des petites envies, mais j’étais pas encore sûr de moi.

La gamme de produits de sa marque A.C.T.E. – Avenir Chanvre et Transition écologique

T. – Donc là, il y a ta gamme de produits actuels, c’est ça ?

N. – Donc là on est sur les fleurs brutes. Donc ça c’est la gamme aussi qui est vendue au bureau de tabac. Et ensuite on a Miss White.

T. – Avec un étiquetage propre et pro, nickel.

N. – C’est ça, avec tous les petits logos qui vont bien. Le rappel, donc du coup qui ramène sur les réseaux sociaux.

T. – Tu as fait un petit QR Code, génial.

N. – C’est ça. Chanvre artisanal, produits du terroir, une petite DLC.

T. – Vous pouvez scanner le QR code en regardant la vidéo, en mettant sur pause pour aller voir. L’autre logo qui va bien, c’est aussi celui-là quand même. A.C.T.E Avenir Chanvre et Transition Ecologique. On a aussi la tisane.

N. – Voilà donc là les trois gammes de tisane qui sont sorties. Donc Céline a super bien bossé dessus.

T. – Donc vous faites ça en famille.

N. – Exactement. Et donc pour l’instant donc, il y a juste le chanvre qui est produit localement, donc les plantes sont achetées, elles viennent quand même de Bourgogne, Franche Comté. Et le but à terme, c’est vraiment de l’autoproduction sur ces trois gammes-là. Là ça sera trois gammes qui vont rester.

L’échange et l’entraide entre chanvriers: l’apport de Chanvre Légal Pro

T. – Avec le recul. Du coup, t’es content de l’aventure ?

N. – Complètement. Je fais quelque chose que j’aime et puis puis il y a des projets aussi qui se montent. Et moi, dans le chanvre pro, ce qui me plait le plus, c’est le réseau, enfin le réseau. On est quand même pas mal d’adhérents, on est même de plus en plus, tous des profils particuliers. L’échange avec un peu tout le monde, c’est ça que je trouve vraiment cool, l’entraide, surtout, une super entraide.

T. – Tu es venu à trois rencontres, il me semble.

N. – Trois. J’ai fait trois rencontres exactement. Il y en a juste une que j’ai loupé en fait.

T. – Très bien. C’est un programme que tu recommanderais à d’autres gens ?

N. – Pour ceux qui ont envie de se lancer là-dedans, sans problème. Parce que pour moi, il y a vraiment un réel accompagnement, donc ça sera plus vraiment sur tout ce qui est l’aspect « chanvre légal pro », donc vraiment l’aspect légal et professionnel, pour ceux qui ont besoin d’accompagnement, c’est clair que c’est quand même une bonne chose.

A plus long terme, un projet d’ouverture d’une boutique

T. – Ok, il y a peut être aussi une histoire de boutique il me semble.

N. – Ça c’est le projet à long terme. Exactement. Une fois qu’on a vraiment beaucoup de produits, et ben pourquoi pas ouvrir une boutique, dès qu’on en commence à avoir des graines, des graines décortiquées, des huiles, des pâtes, des fleurs, des huiles, enfin un peu de tout, c’est bon pour ouvrir une boutique.

T. – On parle d’une boutique de producteurs.

N. – Boutique de producteurs et pourquoi pas aussi vendre en même temps des petits produits artisanaux d’artisans locaux.

T. – Du coin aussi.

N. – Exactement.

T. – Qu’est ce que tu aurais envie de dire aux personnes qui nous regardent et qui sont en train de se dire « Putain, j’ai tellement envie de me barrer de mon salariat, de ma merde actuelle, mais je n’ose pas faire le pas, ça me fait un peu, ça me fait un peu peur ».

N. – La peur du changement, comme tout le monde, c’est la peur du changement et il ne faut pas avoir peur de prendre des risques, mais il faut prendre le temps de les mesurer. Moi c’est ça que je pense, ne pas avoir peur de prendre des risques, mais il faut bien les mesurer, prendre le temps. Le temps c’est le principal.

T. – Merci Nicolas.

N. – Merci à toi.

Pour aller plus loin

Si vous avez apprécié cet article / vidéo ou si l’aventure de Nicolas, producteur de chanvre et créateur de la marque A.C.T.E. – Avenir Chanvre et Transition écologique, vous inspire, et que vous aimeriez en savoir plus sur notre programme Chanvre Légal Pro, alors rejoignez-nous sans tarder.

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