Productrice de chanvre autonome à mi-temps – comment Anaïs, a atteint 2 500 € de ventes

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Anaïs n’était pas destinée à devenir productrice de chanvre autonome. Après des années en addictologie, c’est un tout autre rapport à la plante qui l’a amenée à construire son projet de micro ferme, en quête d’autonomie et de sens. En deux saisons seulement, elle a transformé un terrain en pente en un lieu vivant, productif et aligné avec ses valeurs écologiques. Entre sa reconversion, ses premiers succès commerciaux et défis du quotidien, son parcours est inspirant a plusieurs titres.

De l’addictologie à productrice de chanvre autonome : le parcours d’Anaïs

Anaïs : Avant de devenir productrice de chanvre autonome (en autonomie), j’étais intervenante en addictologie. J’ai pu accueillir des gens qui étaient notamment dépendants au cannabis. Donc, j’ai découvert cette plante par ce biais là. J’ai adapté le projet, on va dire, à ma santé. Je n’ai pas la possibilité actuellement d’être à 100% de mes capacités. Et donc, du coup, j’ai fait le choix d’être à mi-temps.

Thomas B. : Hello. Hello. Donc, c’est parti Anaïs. Donc, toi, tu es productrice de chanvre depuis combien de temps ?

Anaïs : C’est ma deuxième saison cette année.

Thomas B. : C’est la deuxième saison qu’on voit pousser à gauche et à droite et un peu partout autour ?

Anaïs : Exactement.

Thomas B. : Est-ce que tu peux nous dire quelques mots sur ton parcours ? D’où tu viens, professionnellement déjà, tout ça ?

Pourquoi Anaïs a choisi de devenir productrice de chanvre autonome

Anaïs : Moi, j’ai travaillé dans le médico-social pendant une petite dizaine d’années où j’étais en addictologie. Je faisais de la prévention et de l’accompagnement, de la relation d’aide pour les personnes qui souhaitaient être pris en charge pour leur addiction.

Thomas B. : Ça t’a un peu éveillé sur certains sujets qui font que tu es un peu vaccinée aujourd’hui. Est-ce qu’on peut dire ça ? Je ne sais pas.

Anaïs : Oui, c’est sûr qu’on a une vision assez noire de la consommation de produits. Quand on reçoit des gens au quotidien, pour qui c’est devenu un gros problème et une grosse souffrance.

Thomas B. : Tu as travaillé avec des personnes qui souffraient d’addiction aux drogues, à l’alcool et à un peu toutes les addictions problématiques.

Anaïs : Oui, au comportement également. J’ai pu accueillir des gens qui étaient notamment dépendants au cannabis. Donc, j’ai découvert cette plante par ce biais là, bien avant de devenir productrice de chanvre autonome.

Thomas B. : Ouais, par le côté obscur. C’est ça. Tout ça pour revenir dans la clarté.

Anaïs : Exactement.

Thomas B. : Tu peux nous dire quoi d’autre sur ton expérience pro d’avant ?

Une reconversion motivée par l’autonomie et la santé

Anaïs : Ensuite, à la naissance de ma fille, j’avais envie d’aller sur une vie qui correspondait plus à mes valeurs, plus d’autonomie, notamment alimentaire. Et donc j’ai amorcé une reconversion professionnelle en 2017 dans le maraîchage bio, petits fruits, poules pondeuses, avec l’idée de projets, de création de micro-fermes qui me permettraient de vivre comme je l’entendais, me nourrir sainement et puis proposer des aliments sains à ma communauté.

Thomas B. : Donc des trucs pour la santé, pour le coup, à l’opposé total de l’histoire des addictions de tout à l’heure.

Anaïs : Oui, tout à fait.

Thomas B. : Donc, ça a mis quelque temps pour maturer cette idée de projet. Tu me disais que tu t’étais formée aussi sur un BPREA que tu as obtenu. Tu peux nous dire deux, trois mots là-dessus ?

Anaïs : J’ai passé un BPREA en 2018. Et ensuite, j’ai eu l’opportunité de trouver un poste, un poste où j’étais responsable de la création d’une ferme agroécologique pour le compte d’une association d’insertion professionnelle.

Thomas B. : Donc, tu as monté une petite ferme, c’est ça ?

Anaïs : Exactement. Et puis, j’ai accompagné des salariés, je les ai formés à la culture, à la production.

Thomas B. : De quel type de production ?

Anaïs : On était sur du légume, du petit fruit.

La découverte du chanvre comme culture porteuse

Thomas B. : D’accord, belle expérience. Avant de trouver ton propre lieu, du coup ?

Anaïs : Voilà. Donc, j’avais toujours en tête de m’installer, toujours ce projet de vie autonome. Mais avec cette expérience dans le maraîchage, j’avais des doutes sur la faisabilité économique et la viabilité en étant seule. La recherche de terre aussi étant extrêmement compliquée. Donc j’ai commencé à œuvrer, à réfléchir quelle culture pourrait me permettre de m’installer en micro-ferme et que je puisse gérer seule, qu’elle soit économiquement viable. Et là est apparu le chanvre. La filière commençait toujours à se développer. Et donc j’ai découvert le cannabis, on va dire, légal d’une toute autre manière, avec son côté médicinal, très intéressant.

Thomas B. : Qu’est-ce qui a fait que tu t’es dit : C’est vraiment l’un des trucs qui va devenir un pilier de mon projet ?

Anaïs : Le fait d’être toujours dans cette dynamique d’aider les gens, de leur proposer des alternatives de santé. Et puis, il y a le chanvre qui s’est positionné, mais il y a aussi les autres plantes médicinales qui, pour moi, étaient importantes à développer.

Thomas B. : Donc, leur proposer des alternatives de bien-être. Vous avez donc trouvé un lieu ? Parce que vous êtes deux.

La naissance du projet Vita Terram

Un terrain transformé en micro-ferme médicinale

Anaïs : Je suis avec Maxime dans cette aventure. On a trouvé un lieu. On a trouvé cette ferme en début 2023. Il y a eu toute une année de réorganisation du terrain. On est arrivé sur un petit terrain de 2 000 mètres carrés. Il y a eu un gros travail de défrichage.

Thomas B. : Oui, un travail un peu lourd au début.

Anaïs : De terrassement. Voilà, pour tout restructurer en sachant qu’on est en pente. Donc l’idée des buttes, c’était bienvenu pour pouvoir aussi gérer l’eau, l’écoulement.

Thomas B. : Oui, on voit autour les buttes en escalier, en gros, avec du coup un écoulement qui se fait d’en haut vers le bas, forcément. Donc, gros travaux de préparation au début. Ça a transformé le terrain.

Anaïs : Ça a transformé le terrain. On a replanté aussi des arbres pour créer un verger, des haies, beaucoup d’arbustes.

Thomas B. : On peut dire que c’est une future petite forêt comestible aussi ou pas ?

Anaïs : J’aimerais bien. Il y a encore du travail dessus, mais c’est en tête.

Thomas B. : On voit que ça prend plutôt forme, tout ça. Comment tu as appelé ton projet ?

Anaïs : Vita Terram.

Thomas B. : Est-ce que tu peux nous en dire un petit mot ? Quelle est la signification de ce nom ?

Anaïs : Il y a deux visions. Il y a premièrement la vie du sol, parce que je travaille en sol vivant. C’est super important pour moi. La faune qu’on ne voit pas en dessous et qui fait un boulot incroyable et qu’il faut préserver, qu’il faut dynamiser le plus possible.

Thomas B. : Tu as une valeur écologique assez affirmée. Ça se sent dans tout ce que tu fais, je trouve.

Anaïs : C’est ma base de travail. Il faut que ça soit respectueux de l’environnement et je travaille pour que cet environnement-là ait une vraie dynamique de la biodiversité. Et puis, le deuxième sens de Vita Terram, c’est vraiment au sens large, la vie sur terre.

Thomas B. : Tout ce qui est bon pour les hommes et la nature.

Anaïs : C’est ça.

Les débuts d’Anaïs comme productrice de chanvre autonome

Thomas B. : Très bien. Il y a eu quelques transformations pour que tu deviennes productrice de chanvre autonome. Tu as fait une première année l’an dernier. Ta première culture.

Anaïs : Ma première production.

Thomas B. : Comment ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que ça a donné ?

Sa première saison comme productrice de chanvre : 100 plants, tempêtes et 23 000 € de stock

Anaïs : La production en elle-même était super chouette. On a eu un jardin magnifique avec des plants incroyables. On était sur une centaine de plants.

Thomas B. : Une centaine, quand même ?

Anaïs : Oui, une centaine de plants. Malheureusement, le temps s’est gâté à partir d’octobre.

Thomas B. : La récolte a été un peu décevante par rapport à ce qui était envoyé.

Anaïs, productrice de chanvre autonome sur sa parcelle
Anaïs, productrice de chanvre autonome sur sa parcelle

Anaïs : On a perdu énormément. On a eu deux tempêtes aussi qui ont bien abîmé le jardin. Donc, on a fait un gros travail de manucure pour ressortir le meilleur de ce qu’on a récolté. Et c’est très joli.

Thomas B. : Du coup, il y a quand même eu une belle production, malgré tout. Que tu as estimé à combien de potentiel de chiffre d’affaires à l’époque ?

Anaïs : Ce qu’on a récolté, on est sur les 23 000 €.

Thomas B. : Tu avais 23 000 € de stock ?

Anaïs : Voilà.

Thomas B. : Ce n’est pas mal pour une année où c’était compliqué niveau climat. Donc, tu as créé tes premiers produits. Oui, tu as une gamme produits maintenant. Tu en as quand même quelques-uns. Pas mal de tisanes, il y en a six.

Une gamme de produits à base de chanvre en pleine croissance

Infusions, fleurs, huiles : les premiers produits Vita Terram

Anaïs : Voilà, j’ai élaboré une gamme de six infusions en synergie de plantes, avec une base de chanvre et puis d’autres médicinales que je produis aussi.

Thomas B. : Oui, tu produis, tu mélanges toi-même. Tout est fait ici.

Anaïs : Et tout pousse ensemble. La synergie commence au jardin.

Thomas B. : Et ça donne des parfums vraiment intéressants ?

Anaïs : Oui, au niveau olfactif, c’est très parfumé. Et puis, les médicinales, elles viennent appuyer en fin de compte, les bienfaits du chanvre, selon ce qu’on veut soulager. Ça va du sommeil, aux douleurs, au stress, cycle menstruel.

Thomas B. : D’accord, tu as des associations de plantes différentes pour ça, justement.

Anaïs : Et puis, sur la fleur, on est là sur quatre variétés qui nous plaisent bien, qui fonctionnent plutôt bien au jardin. Cette année, on passe sur… On a testé le CBG. Voilà, et on verra ce que ça donne.

Thomas B. : Et voilà les super produits de Vita Terram, avec des fleurs.

Anaïs : Quatre variétés de fleurs cultivées en extérieur. Yes.

Thomas B. : Les petits panneaux d’affichage aux petits oignons. Magnifiques. Une huile sublinguale douce.

Anaïs : Oui, douce. Elle a une faible concentration, mais il n’empêche qu’elle est efficace.

Thomas B. : Très efficace, OK. Du miel pour l’instant, avec les ruches qui sont sur la ferme aussi.

Anaïs : Qui butinent les médicinales, notamment.

Thomas B. : Qui donnent aussi des petites bougies magnifiques. Ça, c’est top. Et, citoyennes, ni plus ni moins, avec des mélanges vraiment exceptionnels. C’est dommage qu’on ne puisse pas les sentir à la vidéo parce que ça sent vraiment très bon. Avec des parfums variés et contrastés. Donc, tu as commencé, tu as fait ta première production, tu as récolté en fait, il y a moins d’un an, la première fois. Tu as sorti tes produits derrière et tu as commencé tes ventes combien de temps après ?

Comment Anaïs développe ses ventes en tant que productrice de chanvre autonome

Anaïs : En janvier, on va dire que j’ai commencé à diffuser, à faire de la com, faire un peu de marketing. Cela fait aussi partie du métier de productrice de chanvre autonome (en autonomie).

Thomas B. : Tu vendais déjà deux ou trois mois avant, non ?

Anaïs : Je vendais déjà un petit peu avant. À partir de novembre, j’ai eu mes premières ventes, surtout en direct, de personnes qu’on connaissait, qui étaient curieux de découvrir nos produits.

Thomas B. : Là, c’est l’année 2 ? Et du coup, tu en es où par rapport à la première fois ?

Anaïs : Alors, j’ai développé d’autant plus les médicinales cette année et j’ai réduit un peu le chanvre. Voilà, après, on reste quand même sur 70 pieds.

Thomas B. : Pourquoi tu as réduit ?

Anaïs : J’ai réduit parce qu’au niveau de tout ce qui va être manucure et gestion, je suis seule là-dessus et j’ai bien mesuré l’année dernière ce que ça impliquait. Et puis, de toute façon, avec les pertes qu’on avait eues, ça se rejoint.

Thomas B. : Ok, donc le but, c’était de faire à peu près l’équivalent ?

Anaïs : En croisant les doigts pour pas avoir trop de pertes.

Thomas B. : Et vous avez continué dans les travaux pour aménager tout ça. Il y a un atelier, une boutique.

Anaïs : Voilà, donc, Maxime a œuvré sur le côté bâtiment, donc rénovation du bâti. Il a créé un séchoir, donc un séchoir avec une partie dédiée au CBD et puis un séchoir dédié aux autres médicinales. Et puis, on a un bel atelier de transformation.

Thomas B. : Qui est magnifique, on va voir l’image. Donc, tout ça, c’est prêt depuis peu de temps, en fait ?

Anaïs : Oui, l’atelier de transformation, là, il a été fini il y a quelques semaines.

Thomas B. : Ouais, donc c’est la première année où tu vas vraiment t’en servir, de même pour le séchage. C’est ça. L’an dernier, vous aviez séché comment ?

Anaïs : On avait le séchoir en cours. Il n’était pas encore optimisé pour les médicinales, mais il a marché quand même pour le chanvre.

Thomas B. : Il y avait déjà un début de séchoir quand même. Parle-nous de tes premiers clients et des suivants, des retours que tu as de ce que tu as pu leur vendre. Qu’est-ce que tu as comme genre de retours ?

Anaïs : Moi, au départ, la clientèle était surtout intéressée par les infusions, avec un public assez féminin et soucieux de leur santé. Et j’ai des très bons retours sur les infusions. Donc ça, ça marche bien. La fleur, je commence tout juste à avoir une clientèle…

Thomas B. : Tu disais, ça se développait un petit peu moins vite que la partie tisane pour le moment, en tout cas.

Anaïs : Pour le moment, mais c’est en bonne voie. Et on a des très bons retours et c’est ça qui permet aussi d’avoir confiance.

Thomas B. : Yes, tu me disais que tu avais plein de retours positifs.

Anaïs : Sur la qualité des produits et sur leurs effets.

Thomas B. : Tu me disais que tu étais à un peu moins d’un mi-temps pour l’instant sur le projet. Tu peux nous en dire un petit peu plus ?

Anaïs : J’ai adapté le projet, on va dire, à ma santé. Je n’ai pas la possibilité actuellement d’être à 100% de mes capacités. Et donc, du coup, j’ai fait le choix d’être à mi-temps. Et dès que possible, je pourrai, je devrai pleinement. Voilà. Mais donc un départ en douceur.

Thomas B. : C’est le rythme qui te va bien aussi, donc c’est vraiment ça qu’il te fallait.

Anaïs : C’est adapté.

De ses premières ventes aux 1 000 € par mois

Thomas B. : Si on revient un peu sur les chiffres. Tu commences tes ventes en novembre, petit à petit, parle nous des premiers mois. Comment ça se passe par rapport à ça ?

Anaïs : Les deux premiers mois, on a eu pas mal de clients, de personnes curieuses. Et puis, en début d’année, il y a eu un petit creux. Après, ça peut s’expliquer, ce n’est pas des périodes simples au niveau commercial, généralement. Et puis, là, un regain à partir de mai, où j’ai commencé à avoir un chiffre d’affaires plus intéressant.

Thomas B. : T’as dépassé en mai pour la première fois les 1 000 € par mois, c’est ça ?

Anaïs : Oui.

Thomas B. : Et là, si tu me corriges, je dis des bêtises, mais ça s’accélère un petit peu au mois d’août ?

Objectif 2 000 € par mois : festivals, partenariats et visibilité

Anaïs : Voilà, je pense que je vais faire un bon mois d’août.

Thomas B. : On croise les doigts, mais tu as déjà un bon début de mois d’août. Il te reste deux festivals, c’est ça à faire ? Oui. Et donc tu penses atteindre les 2 000 pour la première fois ? Je l’espère. Et ça paraît carrément faisable.

Anaïs : Je pense que c’est largement faisable, oui.

Thomas B. : Et il y a des perspectives pour la suite.

Anaïs : Des perspectives de développement. Déjà élargir la gamme avec un savon qui est prévu.

Thomas B. : De nouveaux produits, oui.

Anaïs : Voilà, qui est en cours d’élaboration en partenariat avec une savonnière locale. Donc avec mes produits, mon chanvre, mon miel.

Thomas B. : Et oui, parce qu’il y a une ruche aussi dans le coin. Et pour l’instant, c’est pas encore mélangé avec le chanvre, mais ça pourrait…

Anaïs : On verra. Le miel, c’est un produit qui est médicinal à lui tout seul.

Thomas B. : De base, oui.

Anaïs : Est-ce qu’il faut rajouter ?

Thomas B. : Des fois, les produits sont parfaits de base, je trouve. Quand tu vois les mois qui viennent, en fait, quel est ton objectif personnel, professionnel, par rapport à tout ça ?

Ses perspectives d’avenir dans la filière chanvre

Anaïs : Gagner en visibilité, ça serait chouette.

Thomas B. : Tu as déjà commencé un peu le travail dessus ?

Anaïs : Oui, j’ai travaillé dessus. C’est long, c’est un métier, mais ça se fait. C’est bien parti. Développer le partenariat, aller se prospecter, se présenter. Passer un petit peu de temps. Passer du temps là-dessus.

Thomas B. : Aujourd’hui, tu n’as pas de points de vente ?

Anaïs : Non.

Thomas B. : En dehors d’ici, ta ferme, les marchés que tu fais ou les événements, c’est ça ? C’est ça. Tu ne fais que de la vente directe ?
Anaïs : Je ne fais que de la vente directe. C’est ce qui me plaît. Le circuit court, la vente directe, c’est ce que je voulais développer en premier. Après, d’autres partenariats peuvent être intéressants aussi. Donc ça, c’est aussi à développer.

Thomas B. : Comment tu te sens par rapport à… Est-ce que tu as hâte d’y être ? Est-ce que tu penses que c’est très compliqué ? Est-ce que tu vois des freins au fait d’aller développer la suite ?

Anaïs : Il n’y a pas beaucoup de freins. Il faut prendre le temps, il faut se former aussi pour être efficace. Et puis après, il faut juste se focaliser là-dessus.

Thomas B. : Et toi, ton but, on ne l’a pas dit, mais tu serais bien à combien de chiffre d’affaires à peu près ?

Anaïs : À 2 000 € par mois, ça m’irait bien.

Thomas B. : Donc là, si on prend les quatre derniers mois, tu es à un petit peu plus de 1 000 € par mois en moyenne. Le challenge, ça va être de… Ça, c’est pour ça que tu as voulu me rappeler ça dans les mois qui viennent.

Anaïs : Exactement.

Thomas B. : Tu te sens bien par rapport à ça ?

Anaïs : Oui, tout à fait.

Pourquoi Anaïs a rejoint le programme Chanvre Légal Pro ?

Thomas B. : Toi, tu as rejoint le Chanvre Légal Pro il y a un petit moment. Tu avais déjà ton BPREA.

Anaïs : J’avais mon BPREA et puis j’avais une expérience pro déjà de trois ans.

Thomas B. : Pourquoi tu as ressenti le besoin de rejoindre le programme ?

Anaïs : Pour développer mes compétences, appartenir à un réseau aussi. C’est vachement sécurisant quand on débute. Et puis, le chanvre, c’est une plante particulière. Il y a toute une sphère aussi juridique qui est importante à connaître. Donc, je voulais partir sur de bonnes bases, être carrée.

Thomas B. : C’est marrant, tu as commencé le programme avant d’avoir le lieu, c’est ça ?

Anaïs : Oui.

Thomas B. : Tu as pu vraiment déployer un petit peu après. Tu es contente d’être montée à bord, du coup ?

Anaïs : Je ne regrette pas du tout. Je le referai 1 000 fois.

Thomas B. : Qu’est-ce que tu as trouvé de vraiment important pour toi par rapport à ton projet ?

Ce qu’elle y a trouvé : réseau, expertise et soutien

Anaïs : Des contenus super intéressants, très pros, un soutien de professionnels et de personnes aussi en formation, des réponses à mes questions très rapidement, de la bienveillance, une belle dynamique.

Thomas B. : Cool. Merci. Est-ce que tu recommanderais le programme à d’autres personnes ?

Anaïs : Bien sûr.

Conclusion : le parcours inspirant d’une productrice de chanvre autonome et engagée

Pour aller plus loin, si tu veux toi aussi te lancer dans un environnement sain et bienveillant où tu apprends avec des producteurs engagés comme Anaïs, où tu avances plus vite et où tu n’es jamais seul… Tu peux voir ici la vidéo de Célia, productrice de CBD en Ariège. Tu peux aussi nous rejoindre en prenant ton rendez-vous ici :

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