Du Cognac, à la production de chanvre bio

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Nicolas est agriculteur, producteur de Cognac de père en fils depuis des générations. Il s’est diversifié vers la culture du chanvre industriel, à cause des aléas climatiques et suite à l’ouverture du marché du CBD. Issu d’une tradition familiale, il voit dans le chanvre bio une opportunité et un complément d’activité. Il est en transition vers l’agriculture biologique et teste de nombreux produits à base de chanvre bio. Nicolas a créé sa marque « Cannapoitou » et propose des produits comme des bonbons au miel et chanvre, ainsi que des infusions. Cette diversification s’inscrit dans une démarche locale, écologique et de circuit court.

Le climat à l’origine d’une transition vers le Chanvre bio

Thomas B. – Salut Nico.

Nicolas G. – Salut. Là du coup, nous sommes sur des variétés de chanvre industriel, qui sont faites pour faire les tisanes.

Thomas B. – Ok.

Nicolas G. – On fait toute notre transfo avec.

Thomas B. – Tu es agriculteur de père en fils ?

Nicolas G. – Effectivement, oui, Depuis longtemps. On peut dire ça.

Thomas B. – Donc ton métier d’origine, c’est le Cognac ?

Nicolas G. – Oui, du coup. Et agricole aussi.

Thomas B. – Pourquoi tu t’es mis au chanvre ?

Nicolas G. – À cause des aléas climatiques et puis aussi parce que le marché commençait à s’ouvrir sur le CBD.

Thomas B. – Ça bouge !

Nicolas G. – Voilà !

Thomas B. – Aléas climatiques, on peut peut-être en dire un mot rapide là dessus, c’est la sixième, cinquième grêle en six ans.

Nicolas G. – Oui, grêle et gel cumulés. Ça commence à faire beaucoup. Le business se fait sur le cognac et sur le vin. On essaye de se diversifier pour avoir toujours la même rentabilité sur l’entreprise.

Face aux Aléas Climatiques : diversification & Résilience

Un démarrage d’activité plutôt réussi

Thomas B. – L’idée, c’est de mettre une nouvelle corde à ton arc ?

Nicolas G. – Oui, c’est ça. De diversifier. Tu vois la grêle, ce que ça avait fait ? Tout ça, c’est reparti après la grêle. Tu vois les impacts de grêle dessus ?

Thomas B. – Ça marche. Et du coup, ça fait combien de temps que tu es lancé là-dessus ?

Nicolas G. – Là, ça fait, c’est la deuxième année.

Thomas B. – Deuxième année ?

Nicolas G. – Oui. On se lance.

Thomas B. – On reviendra peut-être dans un peu plus de détails, mais globalement, tu es content ?

Nicolas G. – Pour l’instant, on arrive à trouver des marchés, mais après voilà, du marché à la ferme et plus de ventes en direct que de ventes en grossiste à la base, ce qu’on voulait faire. Moi, je suis plus dans le côté production, produire et puis revendre la matière en gros comme on fait sur tout le reste, plutôt que de faire de la vente à la propriété et tout ça.

Thomas B. – Yes. J’ai envie de te lancer une petite perche sur la partie écologique du truc. Est-ce que ça t’évoque quelque chose ou pas ?

Nicolas G. – De toute façon, nous, on est en bio. Après, moi, ma ferme est pas en biologique, mais on est en train d’y passer petit à petit sur les céréales.

Qu’apporte le chanvre bio dans une transition en biologique ?

Thomas B. – Il y a une transition en cours là-dessus ?

Nicolas G. – Oui, on est en là, on a 80 hectares de terres et on a déjà passé plus de 10% en biologique.

Thomas B. – Ok.

Nicolas G. – Mais aussi, on teste. Je teste petit à petit pour voir si c’est gérable, facile, etc pour ne pas mettre tout d’un coup.

Thomas B. – Tu testes plein de trucs ? Tu tests un truc et tu tests en permanence plein de choses ?

Nicolas G. – Oui. J’aime bien tester par moi-même plutôt que de voir les gens et… C’est plus ça.

Thomas B. – Est-ce que le chanvre apporte une brique à ta transition bio ?

Nicolas G. – Déjà pour les rotations, ça, c’est important parce que de toute façon, il faut des rotations, même si on n’est pas en biologique, moi, je fais déjà beaucoup de rotations. On travaille là- dessus. Et du coup, après, c’est aussi une plante qui est bien par rapport au sol, pour drainer le sol et tout ça. C’est une bonne tête d’assolement.

Thomas B. – Cool. Nicolas, toi, tu fais partie quand même de ceux qui ont vraiment des résultats qu’on peut qualifier d’assez exceptionnels. En l’espace de deux ans. Tu es arrivé à une dizaine de produits différents. Tu avais déjà un bon bagage agricole.

Nicolas G. – Oui.

Thomas B. – Depuis l’âge de 16 ans.

Nicolas G. – Depuis l’âge de 16 ans, je suis agriculteur. J’ai toujours voulu faire ça. Et les plantes ça nous connaît quand même, enfin voilà.

Thomas B. – Ouais, carrément. Tu es rentré dans Chanvre Légal Pro il y a un an et demi, c’est ça à peu près ?

Nicolas G. – Ouais, c’était au mois d’avril, je dirais, de l’année dernière, 2021.

En quoi Chanvre Légal Pro t’a aidé à lancer ton activité ?

Thomas B. – Ok. En quoi est-ce que ça t’a aidé ? Est-ce que tu peux dire un mot là dessus ?

Nicolas G. – Surtout faire des contacts, voir du monde qui aussi tourne dans le chanvre. Fabien, qui fait aussi partie de Chanvre Légal Pro, qui s’y connaît quand même très bien dans le domaine. Comme aussi Seb, qui est plus en transformation alimentaire, lui. Après, nous, on est plus basé sur la fleur. C’était aussi pour ça que je voulais voir. Et puis après, Chanvre Légal Pro aussi, par rapport à tout ce qui est juridique de la chose. Il fallait quand même avoir des infos et ça nous a apporté ces infos là. Après, la culture, moi, c’était pas ce que je recherchais de savoir faire pousser une plante, parce que c’est quand même notre métier à la base.

Thomas B. – T’as déjà des connaissances là-dessus.

Nicolas G. – On avait déjà des connaissances là- dessus. Et après, aussi, si aussi pour le développement de l’entreprise et du packaging, de vente et tout ça.

Thomas B. – Sinon, est-ce que tu recommanderais le programme ?

Nicolas G. – Oui, oui. On découvre plein de choses autour du chanvre bio. Après, il y a plein de choses que du coup, je ne connaissais pas au niveau de tout ce qui est construction aussi, tout ce qui est Kerterres, par exemple, je pense qu’on a fait il y a pas très longtemps.

Thomas B. – Les dômes en chambre.

Nicolas G. – Oui, les dômes en chambre. Oui, Kerterre, c’est une marque déposée donc voilà. Mais sur le même principe, du coup, sur tout ce qui est là-dessus en construction, où moi, pour le coup, je m’y connaissais pas du tout. On apprend des choses quand même qui sont intéressantes.

Développer une gamme de produits à base de chanvre bio et se diversifier

Thomas B. – Ok, génial.

Nicolas G. – Voilà. Ils foutent le bordel derrière.

Thomas B. – Sauvé par le Gong.

Nicolas G. – C’est la base court !

Un contexte particulier au démarrage

Thomas B. – Il y a ça. Il y a ça. Et quelques changements. C’est pas encore ça les changements. Les changements, ils sont plutôt là. Donc on en a déjà parlé, tu es en train de te diversifier sur tout ce qui est chanvre légal.

Nicolas G. – C’est ça.

Thomas B. – Effectivement, tu as déjà un bel assortiment produits.

Nicolas G. – Avec transformation à la ferme.

Thomas B. – Donc tu fais tout toi-même avec ta ferme ?

Nicolas G. – Oui, c’est ça. Là, on a une dizaine de produits déjà commercialisés avec le Label Bio.

Thomas B. – Certains tout nouveaux, d’autres un peu plus anciens. Sachant que tu as commencé de zéro il y a deux ans.

Nicolas G. – Oui, c’est ça. C’est la deuxième année de culture.

Thomas B. – Ok. Et donc, et bien on va faire le tour de tout ça.

Nicolas G. – Ça fait moins d’un an en fait, parce que la culture commence au mois d’avril. On a récolté au mois de septembre l’année dernière, donc le temps qu’on fasse tout notre packaging et le reste. On a commencé au début janvier, quand ils nous ont mis ce superbe arrêté d’interdiction de de vendre de la fleur, des feuilles et tout ça.

Thomas B. – Joli départ.

Nicolas G. – C’est ça. On a commencé à vendre pile poil quand ils ont mis l’arrêté.

Thomas B. – Donc, ça, ça t’a donné à ce moment-là, l’envie de faire des petits bonbons ?

Nicolas G. – Voilà, d’autres choses qui pouvaient se vendre. Là, bonbons miel et chanvre.

Thomas B. – Miel et chanvre bio. Ok.

Présentation des produits, développement de la marque

Nicolas G. – Là, c’est le miel de la ferme que ma sœur fabrique. Mais là, elle n’a pas de label bio, donc on passe maintenant par un apiculteur qui est labellisé en biologique, parce qu’on veut exclusivement vendre des produits biologiques. Ça, ce sont les essais, en fait. C’est les essais qu’on a faits, mais qu’on commercialise déjà. Et là, maintenant, on a eu le label bio parce que ça aussi, il fallait qu’on y travaille. On a réussi à avoir le label bio pour les bonbons en chanvre. Ce n’est pas compliqué. On a fait labelliser ça par ECOCERT. Donc là, maintenant, les prochains seront labellisés bio et avec du miel bio.

Thomas B. – Ce n’est pas du bonbon au CBD, c’est du bonbon au chanvre ?

Nicolas G. – Oui, voilà, c’est ça.

Thomas B. – Juste derrière, là, tu as une infusion de chanvre.

Nicolas G. – Donc ça, c’est de l’infusion pure chanvre. Avec des fleurs de chanvre, donc de chanvre industriel, qui est de la Dioïca 88 en l’occurrence.

Chanvre bio de Cannapoitou après la récolte

Thomas B. – D’accord. Là, il y a toute une série d’infusions.

Nicolas G. – Voilà.

Thomas B. – Alors ça c’est de la fleur brute.

Nicolas G. – Ça, c’est de la fleur brute. En fait, c’est ça.

Thomas B. – Il n’y a que du chanvre.

Nicolas G. – Voilà, que du chanvre. C’est 100 % chanvre bio.

Thomas B. – Et puis, tu as aussi des mélanges.

Nicolas G. – Avec ceci, on fait des mélanges de tisane. On a cinq tisanes différentes.

Thomas B. – La tropicale. La nuit douce.

Nicolas G. – La nuit douce. Ici, l’antioxydante. Et là, on a la détox.

Thomas B. – Tout en biologique aussi.

L’aspect légal

Nicolas G. – Ouais, toujours tout en bio. Là, on est sur la fleur brute. Ici voilà, on a de la fleur brute, donc après, on conditionne en 5 grammes et en 10 grammes, parce qu’on vend ça au bureaux de tabac, au CBD shops et d’autres vendeurs. Ça, c’est la fleur brute manucurée.

Thomas B. – On est toujours sur du légal.

Nicolas G. – Oui, voilà, ça, c’est de la Kompolti.

Thomas B. – Ça va de soi, mais on le dit quand même.

Nicolas G. – Ça, c’est de la Kompolti. Et après, on fait de l’huile de macération au chanvre bio. Donc, les tisanes, on les fait à partir de ça. C’est de la fleur, plus un petit peu de feuilles, etc. On essaye de mettre quand même de la fleur par rapport à beaucoup de tisanes qui se trouvent dans le commerce qui vendent ça une fortune et où ils mettent que de la feuille.

Thomas B. – Yes.

Nicolas G. – Moi, ça m’horipile un peu.

Et l’aventure continue

Thomas B. – On est toujours sur du 100 % made in France, local, circuit court, bio. C’est du propre et net et de très belle qualité. Vous avez créé une petite marque ?

Nicolas G. – Voilà, notre marque, c’est Cannapoitou. Donc du coup, comme on est en Poitou-Charentes. Donc, vu qu’on est en Charente-Maritime, Cannapoitou était plus court et plus simple.

Thomas B. – C’est Sympa. Ici, il y a un petit…

Nicolas G. – Flash code.

Thomas B. – Il y a un petit flash code. On mettra le site de toute façon juste en dessous. Ok. Et à part tout ça, c’est déjà énorme. En deux ans, franchement, chapeau Nicolas. Il y a d’autres produits dans ce qu’on appelle la R&D (recherche et développement) avec des tests en cours.

Nicolas G. – Ensuite, on est en train de voir pour des feuilles, des fleurs qu’on veut confire. On fait de la fleur confite au sucre. Ma femme avait déjà fait des essais et du coup, c’est bon. Et j’ai même des gens qui ont trouvé ça bon, qui m’en redemandent. On avait juste fait des essais, mais c’est que c’est compliqué à mettre en œuvre quand même. On a aussi un produit nouveau, qui est un spiritueux à base de cognac qu’on fait. Le cognac qui est notre base de métier.

Thomas B. – Génial, donc c’est que le début de l’aventure.

Nicolas G. – Voilà.

Thomas B. – Et bien, merci Nicolas.

Et pour aller plus loin

Nicolas G. – Et là, cette année, on a mis en culture des variétés CBG pour justement faire, en plus des variétés CBD en huile, faire une huile CBG.

Thomas B. – D’accord.

Nicolas G. – Pour avoir un peu de différence aussi au niveau des molécules.

Thomas B. – Donc dans deux ans, tu auras peut-être une vingtaine de produits ?

Nicolas G. – Un peu plus de gamme, oui, c’est ça. On aura plus d’huiles différentes, on aura des bonbons aussi différents, parce qu’on veut essayer avec plusieurs sortes de fleurs pour voir s’il y a un goût différent. Et c’est pareil, cette année, en fleurs brutes, on a mis plusieurs variétés en essai aussi.

Thomas B. – Ok. Génial. Merci Nico.

Nicolas G. – De rien.

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