Dépollution des sols par le chanvre et production de bio-carburant

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Introduction : dépollution des sols par le chanvre, une solution d’avenir

La dépollution des sols par le chanvre rentre dans une science que l’on appelle la phytoremédiation. Cette science consiste à utiliser des plantes pour réhabiliter un sol contaminé. Le chanvre fait partie des plantes qui dépollue les sols en tant que plante hyperaccumulatrice. Le chanvre est capable d’absorber des métaux lourds via ses racines profondes. C’est notamment le cas pour le cadmium, le plomb, le zinc, le chrome… et pour d’autres polluants (source : Potential of Industrial Hemp for Phytoremediation of Heavy Metals – National Library of Medicine / Sciencedirect).

Selon certaines études, la concentration de cadmium dans la plante peut aller jusqu’à 90 fois supérieure à celle du sol.

Des recherches autour de Tchernobyl ont confirmé que le chanvre peut jouer un rôle dans l’extraction d’éléments radioactif de sols contaminés. Une étude publiée en 1999 dans Environmental Science and Technology a justement analysé cette possibilité à l’échelle du site de Tchernobyl. Une expérimentation en serre menée en 2011 (Université Azad, Téhéran) a démontré que le chanvre peut absorber jusqu’à 45 % du strontium 90 présent dans le sol.

D’autres expérimentations ont donné de très bons résultats sur l’absorption par la plante des PFAS (les composés chimiques organiques fluorés de synthèse). Ces substances sont considérées comme des polluants éternels. Elles ont pour caractéristique de présenter une liaison chimique carbone-fluor particulièrement stable. Cela les rend très peu dégradables après utilisation ou rejet. Leurs effets néfastes sur la santé humaine sont avérés. Là aussi, le chanvre offre une méthode efficace pour nettoyer les sols contaminés, sans recourir à des méthodes invasives ou coûteuses (Source : Environmental Science : Advances).

Il n’est donc pas étonnant que l’idée d’un service de dépollution des sols par le chanvre nous travaille depuis un moment.

D’autant qu’il y a peut être encore mieux à faire.

L’idée serait dans un premier temps de contractualiser sur de la phytoremédiation auprès de collectivités (communes, communautés de communes, régions). Ces organismes ont souvent des terrains pollués, comme d’anciennes friches industrielles. Il s’agit donc d’y cultiver du chanvre pour dépolluer ces sols de leurs métaux lourds, hydrocarbures, FPAS, etc.

Et même si la dépollution n’était pas parfaite du premier coup, réduire la pollution de 30% à 70% sur ces terrains serait déjà considéré comme un excellent résultat. Ceci à moindres frais.

La dépollution des sols par le chanvre serait déjà un premier niveau de rémunération pour le producteur et son entreprise qui proposerait ce service.

Mais ça n’est pas tout, il y a sans doute encore mieux à faire.

Car sur ces parcelles polluées, il est sans doute possible d’y produire de l’huile de chanvre, qui pourrait être utilisée comme bio-carburant.

Alors si ce modèle économique n’a pas encore été expérimenté en France pour le moment, nous allons voir dans cet article que tout est aligné pour permettre de premières expérimentations.

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Cet article fait partie de la série sur les 7 modèles économiques du chanvre. Cette série est conçue pour aider les producteurs à diversifier leurs activités et leurs revenus. Le tout en renforçant la solidité de leur activité.
Si vous n’avez pas encore lu l’article récap, retrouvez-le ici : Diversifier son activité de producteur de chanvre : 7 modèles économiques pour le futur des filières chanvre. Il présente l’ensemble des modèles économiques pour le futur des filières chanvre et vous permet d’explorer les autres approches possibles.

Pourquoi miser sur la dépollution des sols par le chanvre ?

  1. Parce que c’est une plante hyperaccumulatrice, capable d’absorber métaux lourds, hydrocarbures, PFAS et autres polluants des sols.
  2. Parce que les méthodes classiques de dépollution peuvent se chiffrer en centaines de milliers, voire en millions d’euros à l’hectare. La phytoremédiation par le chanvre est 100 à 200 fois moins chère (comme nous allons le voir).
  3. Parce qu’elle génère en parallèle une production valorisable (convertir l’huile de chanvre en carburant).
  4. Parce qu’elle offre une solution écologique, locale et visible pour les collectivités.

Marché et potentiel de la dépollution des sols par le chanvre

On estime qu’en Europe, les deux tiers des sols sont dégradés (Source : Inrae). Ils le sont principalement pour des raisons liées à la pollution à des degrés divers. Rien qu’en France, en 2021, “on recense plus de 9 500 sites anciennement industriels et sols pollués. Des pollutions qui durent parfois au-delà du siècle (source : Ministère de la Transition Écologique).”

Le coût des méthodes de dépollution classiques est particulièrement élevé. L’excavation et le traitement des sols peuvent coûter entre 100 et 500 € par m². Autrement dit, la note peut atteindre 1 à 5 millions d’euros pour un site de seulement 1 hectare. Selon l’ADEME, la dépollution classique d’une friche est estimée à environ 700 000 €/ha. Bref, ces montants astronomiques rendent souvent la réhabilitation de friches économiquement inaccessible pour les collectivités.

Dépollution des sols par le chanvre - carte d'Europe de pollution des sols
Selon l’EUSO (EU Soil Observatory) sur la santé des sols, 61 % des sols de l’UE sont dégradés

La phytoremédiation ou la dépollution des sols par le chanvre permet d’envisager une alternative beaucoup plus abordable, tout en générant une production agricole valorisable. En effet, un hectare de chanvre cultivé à vocation graine, peut donner en moyenne 250 à 300 litres d’huile.

Alors serait-il possible de récupérer les graines pour en faire de l’huile et d’utiliser cette huile comme carburant à commercialiser ? Ceci en plus d’un service de phytoremédiation ?

Théoriquement oui. La valorisation de l’huile comme carburant permettrait d’éviter une utilisation comme huile alimentaire. Ce qui est intéressant, comme cette huile serait probablement impropre pour l’alimentation. Ceci compte tenu de son mode de production sur sols pollués.

Cette huile issue de sols pollués pourrait donc être utilisée comme carburant, soit de quoi alimenter :

  • 2 à 3 tracteurs agricoles pendant une saison
  • ou une partie de la flotte municipale (camion-benne, engins de voirie) d’une petite commune.

Les HVP (huiles végétales pures) sont commercialisées entre 0,80 € et 1,60 €/L en filière locale. Cela représenterait de 200 à 480 € de valeur par hectare et par an. Valeur qui viendrait s’additionner à celle générée par la dépollution des sols par le chanvre payée par la collectivité.

Le potentiel de marché est donc double :

  • côté dépollution : proposer aux collectivités une solution 10 à 20 fois moins coûteuse que les méthodes classiques,
  • côté énergie : offrir un carburant renouvelable et local pour les exploitations et les communes, en substitution partielle au diesel fossile.

En résumé, ce modèle se situe au croisement de deux marchés massifs et en croissance :

  • celui de la régénération des sols (plusieurs milliards d’euros de besoins en Europe),
  • et celui des carburants renouvelables de proximité, soutenus par les réglementations climatiques et énergétiques.
La dépollution des sols par le chanvre permet la production de bio-carburant du même coup

Cette huile servirait à produire du bio-carburant via un processus structuré. Une fois l’huile extraite par pression mécanique, elle est filtrée (dépoussiérage, décantation, filtration fine).

Voyons maintenant concrètement ce que cela peut donner à l’échelle d’une petite commune.

Étude de cas chiffrée : dépollution de friche et valorisation énergétique

Dans cet exemple, prenons le cas d’un contrat sur 2 ans avec une collectivité pour la dépollution d’une friche :

  • Surface cultivée : 10 ha (chanvre à vocation graine, sur sols faiblement à modérément pollués).
  • Production d’huile : entre 2 500 et 3 000 L/an (10 ha × 250–300 L/ha).
  • Usages possibles : exploitations agricoles locales, flottes de véhicules de la commune, etc…
  • Modèle économique sur 1 année :
    • Contrat de phytoremédiation : entre 3000 et 7000 € / ha, soit un CA sur 10 ha entre 30 000 et 70 000 € / an
    • Vente de carburant : entre 2 000 € (0,8 x 2 500) et 4 800 € (1,6 x 3 000) de CA.
  • Co-bénéfices : dépollution progressive à coûts maîtrisés, visibilité territoriale, montée en compétence d’une micro-filière énergie locale.

Un simple calcul donne donc un CA total annuel entre 32 000€ (30 000 + 2 000) et 70 000 € (70 000 + 4 800).

Soit sur 2 ans, un CA entre 64 000 € et 140 000 €.

Un projet de dépollution classique en France peut atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros par hectare, voire dépasser le million dans certains cas. En comparaison, ce modèle de phytoremédiation par le chanvre, estimé ici à 3 000–7 000 €/ha/an, pourrait être 100 à 200 fois moins coûteux, soit une très belle économie.

Les chiffres parlent, le modèle économique est rentable, tout du moins comme complément de revenus significatif.

Au-delà du modèle économique, reste la question essentielle : est-ce légalement faisable ?

Le cadre réglementaire de l’huile de chanvre comme carburant

La valorisation du chanvre en carburant repose sur un cadre légal déjà existant en France et en Europe. Celui-ci ouvre des perspectives très concrètes pour les producteurs et les collectivités. Ceci, même s’il n’est pas encore parfaitement mature pour une diffusion au grand public.

L’utilisation du carburant en autoconsommation agricole

Depuis la Loi d’Orientation Agricole de 2006, les exploitants agricoles ont le droit d’utiliser de l’huile végétale pure (HVP) produite à la ferme. Et ils peuvent l’utiliser comme carburant dans leurs propres machines agricoles. Le décret n°2006-1560 du 11 décembre 2006 précise les conditions de qualité et de traçabilité.
Un producteur de chanvre peut cultiver, presser ses graines et utiliser son huile directement pour ses tracteurs ou groupes électrogènes.

Les échanges entre exploitations et coopératives

La réglementation autorise également la vente ou l’échange d’HVP entre exploitations agricoles. C’est notamment possible en direct ou via des coopératives ou des groupements de producteurs (LOA 2006 et ses décrets d’application).
Cela ouvre la voie à une filière locale de carburant mutualisée. La production peut être assurée par un producteur ou plusieurs fermes, puis distribuée dans un rayon géographique restreint.

La vente du carburant aux collectivités territoriales

Le décret n°2007-308 du 25.03.2007 permet aux collectivités d’utiliser des HVP. Il faut pour cela qu’elles disposent de véhicules municipaux, camions-bennes, engins de voirie, bateaux de pêche pour l’utilisation du carburant.

Autrement dit, tout semble aligné pour qu’une commune puisse confier à des producteurs la fourniture d’un carburant renouvelable, en plus d’une culture dépolluante.

C’est une très belle opportunité.

Conditions de conformité

Pour que l’utilisation du carburant soit possible, plusieurs conditions doivent être respectées :

  • Qualité de l’huile : respect des critères fixés par le décret de 2006 (viscosité, acidité, indice de cétane).
  • Normes européennes : pour une transformation en biodiesel, l’huile doit être conforme à la norme EN 14214 (standard européen pour le biodiesel).
  • Traçabilité : volumes produits, acheteurs, usage final, analyses qualité doivent être documentés (décret 2006-1560).
  • Fiscalité : l’autoconsommation agricole bénéficie d’exonérations. Pour la vente, des règles de taxation (TICPE) peuvent s’appliquer (Ministère de l’Économie / Code des douanes).

Ce qui n’est pas encore possible

À ce stade, la vente de l’huile de chanvre comme carburant grand public (stations-service, particuliers) n’est pas autorisée. L’usage reste limité aux exploitations, coopératives et collectivités, dans un cadre contractuel clair.

En résumé : le cadre légal autorise bien une valorisation de l’huile de chanvre en carburant

Ceci à condition de rester dans une logique territoriale et contractuelle.

3 usages sont déjà autorisés :

  • Autoconsommation agricole (LOA 2006 + décret 2006-1560)
  • Vente ou échange entre exploitations agricoles (coopératives, groupements)
  • Vente aux collectivités à flottes captives (décret 2007-308)

Le potentiel qui en découle semble juste énorme. Toutefois, il y a certains aspects importants à vérifier sur la faisabilité du projet.

Questions clés à clarifier :

  1. Contamination de l’huile : les graines absorbent-elles les polluants au point de rendre l’huile impropre pour un usage comme carburant ? Là il faut vérifier par des analyses quels polluants se retrouvent dans l’huile. Ceci afin de confirmer la possibilité de l’utilisation de l’huile comme carburant sans risques toxiques.
  2. Filtration des huiles : peut-on filtrer ou nettoyer ces huiles si jamais elles sont impropres à leur utilisation comme carburant ?
  3. Acceptabilité technique et mécanique : l’huile de chanvre produit en biodiesel est convertible pour certains moteurs diesel classiques. Cela dit, son acidité, sa viscosité, son indice de cétane doivent respecter certaines normes. Par exemple, pour éviter les dépôts, l’encrassement ou la corrosion dans les moteurs.
  4. Aspects juridiques et règlementaire sur le biodiesel : produire et utiliser ce biodiesel nécessite des agréments spécifiques (normes EN‑14214 par exemple). Et il faut potentiellement une qualification pour usage agricole ou local, selon les volumes.
  5. Quel niveau de dépollution : jusqu’où peut on dépolluer un sol avec le chanvre ? Sur quelles types de pollution ? Peut-on espérer nettoyer une parcelle et la libérer de 70% de ses polluants, de 80 ou 90 % ? Sur combien de temps ? Cela fait partie des zones à explorer, de l’expérience à accumuler par la pratique, l’analyse, la recherche.

Ce que vous devez approfondir avant de lancer ce modèle

Point à explorerPourquoi c’est crucial
Étude agronomique du site polluéDéfinir type et degré de pollution
Tests d’analyse de l’huilePour garantir sécurité du produit
Normes biodiesel (acidité, viscosité, indice cétane…)Pour compatibilité moteur et réglementation
Cadre contractuel avec collectivitéDéfinir périmètre, responsabilités, type de financement
Plan d’écoulement des graines/huileVers presseries locales ou structure de biodiesel
Durée de la phytoremédiation et viabilité économiqueModéliser temps d’amortissement et gains

Les avantages de la dépollution des sols par le chanvre couplée à la production de bio-carburant

CatégorieAvantages concrets
Écologiques✅ Dépollution (métaux lourds, hydrocarbures, PFAS) et régénération des sols sur de grandes surfaces, autrement inutilisables
✅ Captation de CO₂ par photosynthèse sur des terres impropres à l’alimentation
✅ Production de carburant de substitution aux énergies fossiles local et renouvelable au bilan CO2 neutre
Économiques✅ Double source de revenus pour le producteur : contrat de phytoremédiation + valorisation en carburant
✅ Faible coût de dépollution pour les collectivités comparés à d’autres solutions de dépollution de sites (qui peut coûter plusieurs millions sur des années)
✅ Accès possible à des financements publics (fonds verts, ADEME, région, Europe…)
✅ Carburant potentiellement moins cher pour les clients que les carburants classiques
Territoriaux / politiques✅ Réhabilitation de friches industrielles ou militaires
✅ Création d’activités et d’emplois locaux en milieu rural (culture, transformation, maintenance)
✅ Projet facilement valorisable politiquement par les collectivités
✅ Visibilité forte du porteur de projet auprès des collectivités, citoyens et médias locaux
✅ Positionnement innovant et différenciant sur un sujet à fort impact écologique

Comment mettre en place un projet de phytoremédiation au chanvre : phytoremédiation + production de carburant ?

  • Phase 1 – Contrat de dépollution : Identifier les collectivités ou industriels propriétaires de sols pollués. Signer une convention de phytoremédiation pour cultiver du chanvre sur les parcelles ciblées. La collectivité ou l’industriel finance ou subventionne le projet (fonds régionaux, appel à projets environnementaux).
  • Phase 2 – Récolte et transformation des graines : la production des graines est transformée localement en huile (via une presse adaptée). Suivie d’un contrôle qualité (analyses).
  • Phase 3 – Production de biodiesel : traitement de l’huile de chanvre, filtration et conversion en biodiesel.
  • Phase 4 – Commercialisation du carburant : Vente à des exploitants agricoles ou aux collectivités voisines. Utilisation du carburant pour leurs équipements diesel (fermes, collectivités, coopératives…)
  • Phase 5 – Communication territoriale : valorisation du projet (écologie, innovation, énergie locale) auprès des citoyens et des médias locaux. Les canaux de communication de la région, de la communauté de commune, de la ville peuvent être mis à contribution… Le chanvrier / l’exploitant devient référent d’une micro‑filière circulaire de production de bio-carburant.

Ce qu’il faut retenir de ce modèle :

  • Le chanvre peut dépolluer les sols contaminés par des métaux lourds, hydrocarbures ou PFAS
  • Cette phytoremédiation est valorisable financièrement auprès de collectivités ou d’industriels
  • Les graines produites peuvent être transformées en carburant 100 % renouvelable, local et légalement autorisé
  • Le modèle crée une double source de revenus : contrat de dépollution + vente de bio carburant
  • Il offre une forte visibilité territoriale et un positionnement différenciant à fort impact écologique positif

Ce modèle répond à trois enjeux majeurs d’aujourd’hui, le tout en un seul projet :

  • La dépollution des sols
  • La valorisation d’une culture à haut potentiel écologique
  • La production locale d’énergie renouvelable.

Il permet de transformer des terres inutilisables en source de revenus. Et il permet de les régénérer pour qu’elles soient à nouveau saines et valorisables sur le territoire. Du même coup, il positionne le producteur comme acteur innovant de la transition écologique.

A ce stade, ce modèle n’est pas encore déployé en France. Mais il pourrait l’être, car nous venons de voir que toutes les conditions sont réunies. La partie dépollution des sols par le chanvre seule, vaut déjà le coup et peut être rentable. Si l’on arrive en plus à valoriser l’huile en carburant, ce serait juste un plus économique et écologique très intéressant et à gros potentiel sur tout le territoire.

Ce modèle est ambitieux et exigeant : il demande des analyses poussées, un cadrage juridique et une stratégie claire. Ce n’est pas un projet qu’on peut mener seul sans s’entourer. Nous avons conçu nos programmes d’accompagnement Chanvre Légal Pro pour justement aider les producteurs à sécuriser leurs choix, à bâtir un projet viable et à trouver les bons partenaires. Si vous souhaitez explorer cette piste et voir comment l’adapter à votre situation, nous serons ravis d’en discuter avec vous.

FAQ : dépollution des sols par le chanvre et production de bio-carburant

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